Dans la déclaration sanctionnant les travaux de la conférence dite « déclaration d’Alger », les participantes issues de 22 pays africains, européens et latino-américains ont exhorté le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon et les membres du Conseil de sécurité à l’application de toutes les résolutions onusiennes afférentes à la question sahraouie et à l’organisation d’un référendum transparent et régulier qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Elles ont également appelé les présidents du conseil de l’Europe, de la Commission européenne et du Parlement européen à revoir leurs relations avec le Maroc qui occupe illégalement le Sahara occidental et viole les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
Dans ce sens, les femmes solidaires avec la résistance des femmes sahraouies ont exhorté les présidents de l’Union africaine (UA), de la Commission africaine et du Parlement européen à intervenir rapidement concernant la situation du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés.
Après avoir « vivement » dénoncé les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis, les participantes ont appelé à la protection des citoyens sahraouis à travers l’élargissement des prérogatives de la Minurso.
Pour mettre un terme au pillage excessif, illégal et organisé des richesses du Sahara occidental par les autorités marocaines, les participantes ont demandé l’annulation de toutes les conventions commerciales et économiques signées avec le Maroc qui enfreignent les frontières terrestres et marines du Sahara occidental.
S’agissant des aides internationales, elles ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à leur diminution notamment en ce qui concerne la santé, l’éducation et la formation.
Elles ont, enfin, salué la résistance de la militante sahraouie Aminetou Haïdar visant à concrétiser les revendications justes du peuple sahraoui. (SPS)
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