M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental, qui doit élaborer un rapport en avril au Conseil de sécurité, est au Maghreb jusqu’au 25 mars. Durant son séjour, le troisième, depuis sa désignation à son poste en janvier 2009, M. Ross tentera de convaincre le Front POLISARIO et le Maroc qui ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’ONU, sans aboutir à une avancée réelle, de se retrouver «dès que possible» et «sans conditions préalables» autour d’une table pour mettre un terme au dernier conflit colonial en Afrique.
Les Sahraouis sont prêts à reprendre le chemin des négociations si le Maroc assume ses responsabilités. Deux propositions pour régler le conflit (une marocaine et une sahraouie) sont sur la table. Selon M. M’hamed Khaddad, un membre de la délégation sahraouie aux négociations, le Maroc avait accepté de discuter de la proposition sahraouie avant de se rétracter malgré les promesses qu’il a données au SG de l’ONU et aux membres du Conseil de sécurité qui dans leur résolution 1871 ont demandé aux deux parties (le Maroc et le POLISARIO) de poursuivre leurs négociations pour parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».
Rabat « impose » comme unique solution « une autonomie du Sahara Occidental sous sa souveraineté. Depuis peu, elle dégaine en entendant le mot «référendum». Selon MAP, l’agence marocaine, Mohamed VI a déclaré à M. Ross qu’il écarte le principe même de référendum. Khalid Naciri, son ministre de la Communication, use, pour ne pas faillir à la règle, de la tactique du bouc émissaire. «Le Maroc reste plus qu’ouvert et est résolument désireux de tourner la page du tunnel dans lequel la diplomatie algérienne nous a conduits», dit-il avant d’accuser l’Algérie d’être «l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine». Le porte-parole du gouvernement a reproché à Alger de ne pas avoir invité le Maroc à la conférence sur le terrorisme au Sahel, une région avec laquelle notre voisin de l’Ouest n’a aucune frontière. En attendant que Rabat se pose les vraies questions, le Royaume doit préparer des réponses sur le sort des milliers de disparus sahraouis et à l’appel que lui lanceront des centaines de femmes cette semaine pour qu’il laisse les défenseurs des droits de l’homme visiter les territoires occupés pour «voir» les «exactions auxquelles se livrent ses soldats contre des citoyens pacifistes coupables du seul tort d’attachement à la légalité internationale et aux chartes des Nations unies et de l’Union africaine».
Horizons, 20/03/2010
Nous n'avons rien à faire du maroc devant son refus et son entêtement la reprise du combat libérateur est ne doit être que la seule solution pour nous permettre de lui faire comprendre qu'il est temps pour lui de se mettre à la table des négotiations et sans préalable et sans son projet mort né de pseudo autonomie indépendance indépendance pour le peuple sahraoui viva RASD Viva Polisario
Rien n'entamera la volonté du peuple sahraoui à retrourner vivre en paix sur sa terre occupée. Jamais le soit-disant projet d'autonomie ne verra le jour, jamais, et notre liberté triomphera côute que coûte.Vive la RASD, vive les sahraouis!