Dans une déclaration à SPS samedi, le chef de la délégation, M. Sidi Mohamed Dedeche a indiqué que ce mur, parsemé de millions de mines et de fils barbelés « est une question dont l’examen s’impose ».
La militante des droits de l’homme, Soukina Djed Ahlou a condamné, lors de la manifestation de la « Colonne des 1.000 », organisée à Echaidhamya près de Mahbès dans les territoires sahraouis libérés, la poursuite de la politique « de la main de fer du Maroc et du renforcement de la machine militaire ».
Elle a appelé les organisations internationales à détruire le mur militaire dans la région et à protéger les Sahraouis civils.
L’intervenante a précisé, en outre, que le Maroc « tente d’exterminer le peuple sahraoui », indiquant que le mur de la honte « compte parmi la série des plans pernicieux ourdis par l’occupation marocaine contre le peuple sahraoui ».
Soukina Djed Ahlou a déploré aussi la souffrance des personnes se trouvant dans les territoires occupés du fait de « la privation, de la faim et de l’exclusion ».
De son côté, Mme Fekka Mohmed El Mamoune Ebdadi, également membre de la délégation, a estimé que le soutien de militants sahraouis et étrangers à la cause sahraouie « est un défi franc à l’occupation marocaine », affirmant que le peuple sahraoui « reste attaché au parachèvement de sa souveraineté sur le territoire de la République sahraouie ».
D’autres intervenants ont affirmé que « le mur de la honte » est érigé par « une main marocaine souillée par le sang des innocents ».
La délégation de militants et d’anciens détenus politiques sahraouis effectue depuis le 21 mars, une visite dans les wilayas, dans les camps des réfugiés et dans les territoires libérés. La délégation a participé à la manifestation » La Colonne des 1000″ devant le mur marocain. (SPS)
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