Incapables de bouger, de marcher ou de parler, les grévistes n’ont pas quitté leurs cellules depuis vendredi dernier, a indiqué la même source, qui souligne que l’administration pénitentiaire du Maroc ignore leurs revendications légitimes d’un procès équitable ou de leur libération.
Selon les mêmes sources, les souffrances de Ali Salem Tamek s’accentuent avec les difficultés respiratoires, l’asthme et les vomissements alors que Brahim Dahan est encore incapable de bouger son bras droit et souffre de douleurs aiguës à l’estomac.
Le détenu politique Hamadi Naciri souffre de douleurs cardiaques et de tachycardies, Yahdih Tarouzi de douleurs cardiaques et abdominales et Rachid Seghair de douleurs articulaires.
Les six détenus politiques observent depuis le 18 mars une grève de la faim illimitée pour revendiquer un procès équitable ou leur libération inconditionnelle. (SPS)
Soyez le premier à commenter