Par : Attef Kedadra/Alger
Le dossier du Sahel africain semble être, au vu de la différence de sa gestion par le gouvernement français et son homologue américain, une des raisons principales du rapprochement entre l’Algérie et les Etats-Unis. Le gouvernement algérien trouve, en effet, que les pressions exercées par la France sur les pays voisins et l’impossibilité d’appliquer des programmes communs ont conduit à des divergences d’opinions entre eux, alors que l’administration Obama a laissé la question sécuritaire aux mains des pays de la région en offrant une aide militaire et technique.
Les pressions exercées par la France sur le président malien pour la libération des quatre terroristes demandés par Al-Qaida au Maghreb, ont renforcé la possibilité d’un éloignement entre la France et l’Algérie concernant leurs agendas respectifs dans la région, ce que les Etats-Unis n’ont pas tardé à reprendre à leur avantage en apportant son soutien dans des déclarations officielles aux décisions prises par l’Algérie et en se rétractant sur leur idée de mettre en place une base militaire dans la région.
Il est clair que les relations historiques de la France avec les pays de la région, ont facilité sa mainmise sur eux, puisqu’il est apparu que tous les plans proposés n’ont pu être réalisés qu’avec son aval, à l’instar des relations que l’ancien colon a tissées avec le Sénégal et le Mali. Les défis futurs n’auront pas manqué de mettre face à face l’Algérie et la France sur la question du Sahel, ce qui est apparu clairement dans les intentions de mettre en place des programmes différents. Un des exemples de ces dissensions est l’annonce de la convocation de l’ambassadeur français pour lui faire part de « l’incompréhension » du gouvernement au sujet de la décision de la justice française de ne pas accorder un non lieu dans l’affaire du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, accusé d’être impliqué dans l’assassinat de l’opposant Ali Mecili en 1987. Au même moment, l’Algérie signait un accord juridique historique avec les Etats-Unis, trois jours seulement, après l’annulation par cette dernière de la liste des pays à risque et la mise en place de nouvelles mesures de sécurité dans les aéroports.
Il est pourtant évident que Paris et Washington ont les mêmes objectifs, toutes les deux cherchent à avoir un pied dans la région, entre les deux maux, l’Algérie a donc choisi le moindre, réussissant à décrocher, lors de la réunion des ministres des affaires étrangères des sept pays de la région, la direction un plan de développement et sécuritaire.
Les pressions exercées par la France sur le président malien pour la libération des quatre terroristes demandés par Al-Qaida au Maghreb, ont renforcé la possibilité d’un éloignement entre la France et l’Algérie concernant leurs agendas respectifs dans la région, ce que les Etats-Unis n’ont pas tardé à reprendre à leur avantage en apportant son soutien dans des déclarations officielles aux décisions prises par l’Algérie et en se rétractant sur leur idée de mettre en place une base militaire dans la région.
Il est clair que les relations historiques de la France avec les pays de la région, ont facilité sa mainmise sur eux, puisqu’il est apparu que tous les plans proposés n’ont pu être réalisés qu’avec son aval, à l’instar des relations que l’ancien colon a tissées avec le Sénégal et le Mali. Les défis futurs n’auront pas manqué de mettre face à face l’Algérie et la France sur la question du Sahel, ce qui est apparu clairement dans les intentions de mettre en place des programmes différents. Un des exemples de ces dissensions est l’annonce de la convocation de l’ambassadeur français pour lui faire part de « l’incompréhension » du gouvernement au sujet de la décision de la justice française de ne pas accorder un non lieu dans l’affaire du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, accusé d’être impliqué dans l’assassinat de l’opposant Ali Mecili en 1987. Au même moment, l’Algérie signait un accord juridique historique avec les Etats-Unis, trois jours seulement, après l’annulation par cette dernière de la liste des pays à risque et la mise en place de nouvelles mesures de sécurité dans les aéroports.
Il est pourtant évident que Paris et Washington ont les mêmes objectifs, toutes les deux cherchent à avoir un pied dans la région, entre les deux maux, l’Algérie a donc choisi le moindre, réussissant à décrocher, lors de la réunion des ministres des affaires étrangères des sept pays de la région, la direction un plan de développement et sécuritaire.
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