Synthèse Rafik Bakhtini
“Comme l’an dernier va se poser la question de la nature du mandat de la Minurso. Cette mission de paix, impuissante à organiser un référendum d’autodétermination, mission qui lui est prescrite depuis 1991 par la communauté internationale. Va-t-elle enfin disposer de nouveaux moyens », s’est interrogé l’AARASD dans un éditorial de son bulletin d’information, à paraître cette semaine.
Pour cette ONG française, « la toute récente fermeté manifestée par la communauté internationale a payé. Le Maroc a été contraint de céder face à la détermination de Aminatou Haider, en la laissant rentrer chez elle au Sahara occidental ». « Cette fermeté, souhaitant être associée à des motifs humanitaires, doit de nouveau s’exprimer et passer sans complexe à la dimension politique », a estimé l’AARASD, ajoutant qu' »il s’agit, en effet pour la Minurso et le Conseil de sécurité de créer les conditions politiques, qui mettent le Maroc en situation de respecter au Sahara occidental, ce qu’il prétend développer, démocratie, bonne gouvernance et justice sociale ».
L’ONG française a considéré que l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme « signifiera un progressif retour à la confiance permettant de revenir à la table des négociations pour mettre en oeuvre la résolution 1871 de l’ONU ». Toutefois, « l’AARASD a noté que « l’actualité de la répression au Sahara occidental devrait inviter les membres du conseil de sécurité à prendre au sérieux les risques d’embrasement de la région ». Pour l’AARASD « l’accueil réservé à l’aéroport d’El Ayoun, le 8 avril, de la dernière délégation des défenseurs des droits de l’Homme sahraouis, par des bandes de colons marocains chauffés à blanc et prêts à toutes les violences pour imposer la » marocanité » du Sahara, crée une situation très préoccupante qui témoignage de la grande irresponsabilité des autorités marocaines, prêtes à prendre tous les risques ». « La communauté internationale, tout particulièrement la France, doivent en prendre la mesure et donner à la Minurso les moyens d’agir et de réagir sur le terrain », a souligné l’ONG qui a rappelé que « le Polisario a déclaré qu’il acceptait tous les contrôles dans les campements de réfugiés et dans les territoires sous son contrôle ». « Le Maroc devrait-il rester une exception ? », s’est-elle interrogée.
Pour cette ONG française, « la toute récente fermeté manifestée par la communauté internationale a payé. Le Maroc a été contraint de céder face à la détermination de Aminatou Haider, en la laissant rentrer chez elle au Sahara occidental ». « Cette fermeté, souhaitant être associée à des motifs humanitaires, doit de nouveau s’exprimer et passer sans complexe à la dimension politique », a estimé l’AARASD, ajoutant qu' »il s’agit, en effet pour la Minurso et le Conseil de sécurité de créer les conditions politiques, qui mettent le Maroc en situation de respecter au Sahara occidental, ce qu’il prétend développer, démocratie, bonne gouvernance et justice sociale ».
L’ONG française a considéré que l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme « signifiera un progressif retour à la confiance permettant de revenir à la table des négociations pour mettre en oeuvre la résolution 1871 de l’ONU ». Toutefois, « l’AARASD a noté que « l’actualité de la répression au Sahara occidental devrait inviter les membres du conseil de sécurité à prendre au sérieux les risques d’embrasement de la région ». Pour l’AARASD « l’accueil réservé à l’aéroport d’El Ayoun, le 8 avril, de la dernière délégation des défenseurs des droits de l’Homme sahraouis, par des bandes de colons marocains chauffés à blanc et prêts à toutes les violences pour imposer la » marocanité » du Sahara, crée une situation très préoccupante qui témoignage de la grande irresponsabilité des autorités marocaines, prêtes à prendre tous les risques ». « La communauté internationale, tout particulièrement la France, doivent en prendre la mesure et donner à la Minurso les moyens d’agir et de réagir sur le terrain », a souligné l’ONG qui a rappelé que « le Polisario a déclaré qu’il acceptait tous les contrôles dans les campements de réfugiés et dans les territoires sous son contrôle ». « Le Maroc devrait-il rester une exception ? », s’est-elle interrogée.
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