Paris, 16/04/2010 (SPS) De nombreuses associations françaises ont lancé un appel aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU pour que soit mené à son terme le processus de décolonisation du Sahara occidental « à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination permettant au peuple sahraoui de décider librement de son avenir ».
L’appel, adopté lors d’une réunion tenue jeudi soir à la maison du barreau de Paris à l’initiative de l’association « Droit Solidarité », souligne que « les pays membres du Conseil de Sécurité peuvent jouer un rôle constructif dans la solution de ce conflit qui dure depuis 1975 », car les associations signataires estiment que « la charte des Nations unies impartit au Conseil de sécurité la mission de maintenir ou rétablir la paix et définit celle-ci comme reposant sur la pleine jouissance par les peuples de leur droit de libre disposition dans leur respect mutuel ».
Les ONG françaises ont également estimé que « pour aboutir à une solution « mutuellement acceptable », le Conseil de sécurité devrait amener le Maroc à renoncer à son plan d’autonomie et à respecter ses engagements internationaux ».
« Face à l’aggravation de la répression des forces marocaines dans les territoires occupés, notamment contre les défenseurs des droits de l’homme, il est nécessaire d’inclure dans les compétences de la Minurso la protection des populations civiles sahraouies des territoires occupés et le respect de leurs droits fondamentaux », ajoutent les signataires de l’appel.
Le Conseil de sécurité devra se réunir le 30 avril pour se prononcer sur la situation au Sahara occidental à partir d’un rapport du Secrétaire général, Baï Ki-moon. Ce rapport, présenté le 6 avril dernier, suscite de nombreuses critiques en raison de ses ambigüités et du fait qu’il ne se prononce pas clairement sur la question, se contentant de « mettre dos à dos le pays colonisateur et le pays colonisé », comme l’avaient affirmé les participants au rassemblement de soutien à la cause sahraouie, tenu mercredi à Paris, devant l’Assemblée nationale française (Parlement). (SPS)
L’appel, adopté lors d’une réunion tenue jeudi soir à la maison du barreau de Paris à l’initiative de l’association « Droit Solidarité », souligne que « les pays membres du Conseil de Sécurité peuvent jouer un rôle constructif dans la solution de ce conflit qui dure depuis 1975 », car les associations signataires estiment que « la charte des Nations unies impartit au Conseil de sécurité la mission de maintenir ou rétablir la paix et définit celle-ci comme reposant sur la pleine jouissance par les peuples de leur droit de libre disposition dans leur respect mutuel ».
Les ONG françaises ont également estimé que « pour aboutir à une solution « mutuellement acceptable », le Conseil de sécurité devrait amener le Maroc à renoncer à son plan d’autonomie et à respecter ses engagements internationaux ».
« Face à l’aggravation de la répression des forces marocaines dans les territoires occupés, notamment contre les défenseurs des droits de l’homme, il est nécessaire d’inclure dans les compétences de la Minurso la protection des populations civiles sahraouies des territoires occupés et le respect de leurs droits fondamentaux », ajoutent les signataires de l’appel.
Le Conseil de sécurité devra se réunir le 30 avril pour se prononcer sur la situation au Sahara occidental à partir d’un rapport du Secrétaire général, Baï Ki-moon. Ce rapport, présenté le 6 avril dernier, suscite de nombreuses critiques en raison de ses ambigüités et du fait qu’il ne se prononce pas clairement sur la question, se contentant de « mettre dos à dos le pays colonisateur et le pays colonisé », comme l’avaient affirmé les participants au rassemblement de soutien à la cause sahraouie, tenu mercredi à Paris, devant l’Assemblée nationale française (Parlement). (SPS)
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