Le documentaire espagnol "El problema" remporte le premier prix de 2010 du Fisahara

Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), 05/02/2010 (SPS).- Le documentaire espagnol « El problema » a remporté dimanche le prix « La Camella blanca » (la chamelle blanche), premier prix du Festival international du film au Sahara occidental (Fisahara 2010), qui a été spécialement dédié cette année à l’activiste sahraouie des droits humains Aminetou Haidar et des militants du Groupe des sept prisonniers de Salé (Maroc).
« El problema » (le problème), de Jordi Ferrer et Paul Vidal, qui a également remporté la semaine dernière le prix, « Amnesty International » au Festival de cinéma et des droits de l’homme de San Sebastian (nord de l’Espagne), fait état de témoignages de militants sahraouis et des images, clandestins pour la plus part d’entre eux, enregistré durant près de cinq ans au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.

L’acteur espagnol Alex Angulo a attribué « La Camella blanca » aux réalisateurs du film, qui ont souligné que ce travail leur a permis d’observer l’état de l’esprit « courageux, pacifique, mais aussi combatif » du peuple sahraoui.

Aussi le films espagnol « Cell 211 » a remporté le deuxième prix du jury, selon un sondage du public assistant aux projections, alors que « World Wings », de Leon Gieco, Fernando Sebastián Schindel et Molnar, a remporté le troisième prix.

La septième édition de Fisahara a été marquée par des hommages aux Sahraouis défenseurs des droits humains et en particulier Aminetou Haidar, qui a catapulté le conflit du Sahara occidental sur les premières pages du monde avec la grève de la faim qu’elle a déclenchée à la fin de l’année dernière, à l’aéroport espagnol de Lanzarote à l’issue de son expulsion illégale par le Maroc du Sahara occidental.

« Les sept éditions précédentes (du FiSahara) ont contribué à internationaliser la cause sahraouie et à la répandre dans le monde », a relevé le manifeste de clôture du Fisahara 2010, lu au cours de la cérémonie par l’acteur et co-directeur du festival, Willy Toledo.

L’inauguration de l’école de cinéma sahraoui au camps du « Février 27 », un des projets caressé par le festival depuis sa création, mettra la touche finale ces journées du cinéma de solidarité avec le peuple sahraoui.

L’école « Abidin Kaid Saleh, » a l’intention de donner une continuité aux ateliers ouverts durant le festival et offrir aux Sahraouis une formation et des alternatives professionnelles. (SPS)

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