Algérie – Maroc : Deux voies opposées

Un jeune Marocain a été retrouvé mort jeudi, dans un centre de rétention pour étranger dans la zone franche de Barcelone (nord-est de l’Espagne). Les premières investigations font état d’un suicide.
L’inertie des autorités marocaines face à des évènements pareils ne peut que rappeler la différence diamétrale entre la politique extérieure en Algérie et au Maroc.

En Algérie, la libre circulation des algériens en Europe est un des points-clés pour la signature d’un accord de partenariat avec l’UE jugé jusqu’à maintenant inutile, défavorable à l’Algérie. Le Maroc s’est vu octroyer le statut avancé comme récompense pour ses tentatives d’instituer et de systématiser l’ingérence étrangère forcée dans les affaires du Maghreb et du Monde Arabe.

La diplomatie et l’indépendance de la politique extérieure algérienne est certainement derrière l’apparition d’un nouvel axe dont le but est de nuire à l’Algérie : l’axe Rabat-Paris-Tel Aviv. Le soutien franco-sionniste au Maroc et la campagne médiatique et diplomatique contre l’Algérie en sont un exemple.

Au sein du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur français empêche la MINURSO de surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental pour donner feu vert à la répression et la torture dans cette ex-colonie espagnole.

Au niveau de la Ligue Arabe, la position algérienne contre la normalisation des relations avec Israël et son soutien à la cause palestinienne sont claires. Raisons pour lesquels le gouvernement algérien propose depuis des années l’alternance à la tête de la Ligue Arabe, proposition qui, depuis, a fait son chemin dans les opinions publiques arabes. Cela ne laisse pas Paris et Tel Aviv indifférents. Un leader arabe qui ne soit pas égyptien risque d’incommoder les alliés du Maroc. Le nom de Belkhadem a fait la une de la presse arabe. Un homme qui fait trembler le palais royal à Rabat. Le Soir en a déjà fait écho.

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