La question sahraouie lors de la, conférence du Centre des études stratégiques d’Echaâb : “Il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”
“Notre amitié avec le peuple sahraoui est de longue date et nous avons toujours été au rendez-vous pour soutenir le peuple sahraoui, afin de parvenir à sa décolonisation.” C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de la jeunesse du parti malien pour la renaissance nationale (Parena), Djimdé Seydou, lors de la rencontre au Centre des études stratégiques d’Echaâb.
Conduisant une délégation de sa formation à la semaine de la fraternité et de la solidarité avec le peuple du Sahara occidental, qui se tient actuellement, à Alger et, qui s’étendra jusqu’au 11 juillet prochain, M. Seydou a observé qu’il est inconcevable de défendre la démocratie, mais aussi la paix et la liberté pour tous les peuples, “sans attacher de l’importance à la situation du peuple sahraoui”.
Le jeune leader malien a, en outre, précisé que le soutien du Parena aux Sahraouis s’inscrit dans le cadre des résolutions des Nations unies, visant la tenue d’un référendum. Il a également révélé que la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui leur a permis, à lui et aux autres membres de la délégation, de comprendre “l’essentiel du vécu” de ce peuple.
À l’adresse des journalistes présents, il a indiqué que son parti politique est bien décidé à “apporter (sa) pierre pour l’indépendance totale du peuple sahraoui”.
La conférence d’hier, consacrée initialement à la “réflexion autour de la coopération et du développement au Sahel”, a surtout débordé sur la question du Sahara occidental, “la dernière colonie en Afrique”.
Ainsi, elle a permis au représentant du Front Polisario de présenter les membres d’une nouvelle délégation de Sahraouis venus des territoires occupés du Sahara occidental, dont trois adolescentes, qui vont se rendre prochainement dans les camps de réfugiés, à Tindouf, au sud-ouest algérien.
Elle a également donné l’occasion à la délégation malienne d’exprimer sa position par rapport à la problématique d’autodétermination du peuple sahraoui, qui s’inscrit en droite ligne avec la légalité internationale, ainsi que sur le poids du Parena au Mali. D’après M. Seydou, le parti pour la renaissance nationale a notamment 5 députés à l’Assemblée nationale et 500 élus locaux dont une vingtaine de maires.
“Nous sommes le 5e parti politique au Mali, sur la centaine de partis existants, depuis l’entrée du multipartisme, en 1991”, a-t-il souligné, non sans ajouter que “le Parena est assez bien implanté” au Mali et qu’il s’inscrit dans “l’opposition constructive”. “Nous continuerons à promouvoir le réseau de solidarité avec le peuple sahraoui, appuyer et aider le peuple sahraoui pour parvenir à son indépendance”, s’est engagé le responsable malien, en plaidant pour la poursuite de “la résistance pacifique” en Afrique, car “il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”.
Concernant la question de la coopération et du développement, M. Seydou a tenu à rappeler qu’“aucun pays (vivant) en autarcie ne peut s’épanouir”. “La coopération et la fraternité sont essentielles pour l’Afrique”, a-t-il déclaré, en relevant que le développement est “collé à la croissance et l’épanouissement des peuples”.
Conduisant une délégation de sa formation à la semaine de la fraternité et de la solidarité avec le peuple du Sahara occidental, qui se tient actuellement, à Alger et, qui s’étendra jusqu’au 11 juillet prochain, M. Seydou a observé qu’il est inconcevable de défendre la démocratie, mais aussi la paix et la liberté pour tous les peuples, “sans attacher de l’importance à la situation du peuple sahraoui”.
Le jeune leader malien a, en outre, précisé que le soutien du Parena aux Sahraouis s’inscrit dans le cadre des résolutions des Nations unies, visant la tenue d’un référendum. Il a également révélé que la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui leur a permis, à lui et aux autres membres de la délégation, de comprendre “l’essentiel du vécu” de ce peuple.
À l’adresse des journalistes présents, il a indiqué que son parti politique est bien décidé à “apporter (sa) pierre pour l’indépendance totale du peuple sahraoui”.
La conférence d’hier, consacrée initialement à la “réflexion autour de la coopération et du développement au Sahel”, a surtout débordé sur la question du Sahara occidental, “la dernière colonie en Afrique”.
Ainsi, elle a permis au représentant du Front Polisario de présenter les membres d’une nouvelle délégation de Sahraouis venus des territoires occupés du Sahara occidental, dont trois adolescentes, qui vont se rendre prochainement dans les camps de réfugiés, à Tindouf, au sud-ouest algérien.
Elle a également donné l’occasion à la délégation malienne d’exprimer sa position par rapport à la problématique d’autodétermination du peuple sahraoui, qui s’inscrit en droite ligne avec la légalité internationale, ainsi que sur le poids du Parena au Mali. D’après M. Seydou, le parti pour la renaissance nationale a notamment 5 députés à l’Assemblée nationale et 500 élus locaux dont une vingtaine de maires.
“Nous sommes le 5e parti politique au Mali, sur la centaine de partis existants, depuis l’entrée du multipartisme, en 1991”, a-t-il souligné, non sans ajouter que “le Parena est assez bien implanté” au Mali et qu’il s’inscrit dans “l’opposition constructive”. “Nous continuerons à promouvoir le réseau de solidarité avec le peuple sahraoui, appuyer et aider le peuple sahraoui pour parvenir à son indépendance”, s’est engagé le responsable malien, en plaidant pour la poursuite de “la résistance pacifique” en Afrique, car “il faut se battre pour que la résolution de l’ONU soit une réalité”.
Concernant la question de la coopération et du développement, M. Seydou a tenu à rappeler qu’“aucun pays (vivant) en autarcie ne peut s’épanouir”. “La coopération et la fraternité sont essentielles pour l’Afrique”, a-t-il déclaré, en relevant que le développement est “collé à la croissance et l’épanouissement des peuples”.
Liberté, 7/7/2010
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