Par Karim Aimeur
Pour l’Algérie, cette fête intervient seulement neuf jours après la fête de l’indépendance et six jours après les résultats sur l’immigration rendu publics par la Cimade, une association française de défense des droits des immigrés qui avait dressé un bilan mitigé de la situation des Algériens demandeurs de visas pour la France, avec notamment un taux de refus de 35% contre une moyenne de 9,6% pour l’ensemble des consulats de France à l’étranger. Les relations entre les deux pays ont traversé également des tempêtes dont certaines sont dépassées tandis que d’autres sont toujours en activité.
C’est peut-être pour décrisper ces relations que le Chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika a adressé, avant-hier, un message de félicitations à son homologue Nicolas Sarkozy à l’occasion de la fête nationale française. Dans ce message, rendu public par la présidence de la République, le chef de l’Etat algérien a réitéré son engagement à œuvrer, de concert avec la France, à l’approfondissement du dialogue politique entre les deux pays. » Je voudrais, en cette occasion, vous redire mon engagement à œuvrer, de concert avec vous, à l’approfondissement de notre dialogue politique et à la poursuite de l’œuvre d’édification d’un partenariat d’exception et mutuellement bénéfique pour nos deux pays et nos deux peuples « , a écrit Bouteflika dans son message. L’Algérie a toujours souhaité que ce partenariat d’exception des relations entre les deux pays en général soit basé sur le respect mutuel et la préservation des intérêts communs.
« Au moment où la République française célèbre se fête nationale, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes félicitations les plus chaleureuses auxquelles je joins mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour vous-même, de prospérité et de bien-être pour le peuple français ami « , a ajouté Bouteflika dans son message à Sarkozy. Ce geste du Chef de l’Etat algérien peut également être considéré, après quelques autres gestes des deux côtés, comme la fin du début de normalisation des relations bilatérales. Depuis quelques semaines déjà, ces relations mises à dures épreuves après une série de désaccords, commencent à voir le bout de tunnel.Au début du mois de juin dernier, Bouteflika a répondu à l’invitation de Sarkozy et a participé au sommet Afrique-France à Nice. Même si les deux présidents n’ont pas eu d’entretien en tête à tête, la participation de M. Bouteflika à ce sommet a été perçue comme une volonté de mettre fin au froid qui a caractérisé les relations entre les deux pays ces deux dernières années. Le 20 juin, le Secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant a été reçu à Alger par le président Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Une visite qui a permis d’avancer sur plusieurs dossiers entre les deux pays, notamment économique et judiciaire.
Cela étant, il est à dire que de grands dossiers comme ceux de la repentance, la circulation des personnes, le Sahara occidental (envahi par le Maroc, ndlr), les investissements etc continuent de constituer des points d’achoppement dans les relations entre les deux pays et de faire l’objet de divergences.
C’est peut-être pour décrisper ces relations que le Chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika a adressé, avant-hier, un message de félicitations à son homologue Nicolas Sarkozy à l’occasion de la fête nationale française. Dans ce message, rendu public par la présidence de la République, le chef de l’Etat algérien a réitéré son engagement à œuvrer, de concert avec la France, à l’approfondissement du dialogue politique entre les deux pays. » Je voudrais, en cette occasion, vous redire mon engagement à œuvrer, de concert avec vous, à l’approfondissement de notre dialogue politique et à la poursuite de l’œuvre d’édification d’un partenariat d’exception et mutuellement bénéfique pour nos deux pays et nos deux peuples « , a écrit Bouteflika dans son message. L’Algérie a toujours souhaité que ce partenariat d’exception des relations entre les deux pays en général soit basé sur le respect mutuel et la préservation des intérêts communs.
« Au moment où la République française célèbre se fête nationale, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes félicitations les plus chaleureuses auxquelles je joins mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour vous-même, de prospérité et de bien-être pour le peuple français ami « , a ajouté Bouteflika dans son message à Sarkozy. Ce geste du Chef de l’Etat algérien peut également être considéré, après quelques autres gestes des deux côtés, comme la fin du début de normalisation des relations bilatérales. Depuis quelques semaines déjà, ces relations mises à dures épreuves après une série de désaccords, commencent à voir le bout de tunnel.Au début du mois de juin dernier, Bouteflika a répondu à l’invitation de Sarkozy et a participé au sommet Afrique-France à Nice. Même si les deux présidents n’ont pas eu d’entretien en tête à tête, la participation de M. Bouteflika à ce sommet a été perçue comme une volonté de mettre fin au froid qui a caractérisé les relations entre les deux pays ces deux dernières années. Le 20 juin, le Secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant a été reçu à Alger par le président Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Une visite qui a permis d’avancer sur plusieurs dossiers entre les deux pays, notamment économique et judiciaire.
Cela étant, il est à dire que de grands dossiers comme ceux de la repentance, la circulation des personnes, le Sahara occidental (envahi par le Maroc, ndlr), les investissements etc continuent de constituer des points d’achoppement dans les relations entre les deux pays et de faire l’objet de divergences.
La Tribune des Lecteurs, 14/7/2010
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