« Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé « . André Guillois
Par Wassim Benrabah
Vous savez quoi ? Ce serait vraiment trop facile, là, de parler de la Tunisie ou du Maroc, nos voisins, qui ont encore pas mal d’efforts à faire avant d’atteindre les standards requis de par le monde. Des journalistes, pas spécialement » au-dessus de tous soupçons » comme l’on dit chez nous, y connaissent quelques soucis. Mais n’oublions pas que leur indépendance ne remonte quand même pas à l’avènement des démocraties et des Républiques du monde occidental. Commençons, donc, par le « modèle » que l’Occident propose de nous imposer chez nous. Je parle ici de l’entité sioniste. Une députée représentant ce que l’on appelle les » Arabes de 48 « , jouissant d’une totale immunité, a été agressée physiquement au siège de leur hémicycle, la Knesset si mes souvenirs sont bons (et pourquoi ne le seraient-ils pas d’ailleurs?), avant d’être privée de son immunité pour pouvoir être traînée devant les tribunaux et jetée en prison. Tout ça parce qu’elle a osé soutenir la flottille de la liberté et appelé à lever l’embargo criminel imposé à Ghaza. Des modèles comme ça, moi je m’en tape, je m’en balance ! Allez, et les USA ! Deux journalistes, dont une vedette du JT (dialhoume, chez nous y a plus de vedettes depuis le départ de Zahia Benarous), et la doyenne des professionnels accrédités auprès de la Maison Blanche ont toutes deux été mises à la porte sans ménagement ni autre forme de procès pour (à peu près) la même raison. Elles se sont toutes deux estimées heureuses d’avoir échappé à la prison.
Un soldat risque la perpétuité, quant à lui, parce qu’il a eu l’outrecuidance de rendre public un film accablant, filmé à partir d’un hélicoptère Apache, à partir duquel on voit les amères loques tirer des Irakiens désarmés comme des lapins, s’en marrer comme des bossus, puis commencer à éliminer les blessés et leurs secouristes à l’artillerie lourde. Un modèle comme ça, franchement, je vous en fais cadeau bien volontiers.
Au Liban, l’ambassadrice britanouille a été forcée de se confondre en excuses, et a vu son article retiré de son site officiel, rien que parce qu’elle a osé dire le vrai : témoigner à partir de sa propre expérience sur les hautes qualités morales du regretté et défunt guide spirituel des chiites de ce pays et, donc, du Hezbollah. Des royaumes aussi tordus, aussi craintifs devant le lobby sioniste et devant la vérité, moi je n’en veux pas. Pour sûr, je n’en veux pas. En Italie, le Berluscoco contrôle tous les journalistes. Même ceux qui ne travaillent pas chez lui craignent de devoir le faire un jour. De plus, il gagne tous ses procès. L’on sait trop pourquoi. L’Italie
de Franco, revisitée par Berluscoco, c’est beaucoup plus de maux que de mots.
La France, je n’en parlerai pas, simplement parce que le défilé des chefs » des tas » africains chez Sarko le jour de sa fête nationale me reste encore en travers de la gorge, pire qu’une » arrête » de poisson pourri ! La France, cette caricature de l’image sélecte qu’elle essaie de refléter envers le monde ! Reuzement, me restent les miroirs réfléchissants et le principe inverse du retour de la lumière !
La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
Par Wassim Benrabah
Vous savez quoi ? Ce serait vraiment trop facile, là, de parler de la Tunisie ou du Maroc, nos voisins, qui ont encore pas mal d’efforts à faire avant d’atteindre les standards requis de par le monde. Des journalistes, pas spécialement » au-dessus de tous soupçons » comme l’on dit chez nous, y connaissent quelques soucis. Mais n’oublions pas que leur indépendance ne remonte quand même pas à l’avènement des démocraties et des Républiques du monde occidental. Commençons, donc, par le « modèle » que l’Occident propose de nous imposer chez nous. Je parle ici de l’entité sioniste. Une députée représentant ce que l’on appelle les » Arabes de 48 « , jouissant d’une totale immunité, a été agressée physiquement au siège de leur hémicycle, la Knesset si mes souvenirs sont bons (et pourquoi ne le seraient-ils pas d’ailleurs?), avant d’être privée de son immunité pour pouvoir être traînée devant les tribunaux et jetée en prison. Tout ça parce qu’elle a osé soutenir la flottille de la liberté et appelé à lever l’embargo criminel imposé à Ghaza. Des modèles comme ça, moi je m’en tape, je m’en balance ! Allez, et les USA ! Deux journalistes, dont une vedette du JT (dialhoume, chez nous y a plus de vedettes depuis le départ de Zahia Benarous), et la doyenne des professionnels accrédités auprès de la Maison Blanche ont toutes deux été mises à la porte sans ménagement ni autre forme de procès pour (à peu près) la même raison. Elles se sont toutes deux estimées heureuses d’avoir échappé à la prison.
Un soldat risque la perpétuité, quant à lui, parce qu’il a eu l’outrecuidance de rendre public un film accablant, filmé à partir d’un hélicoptère Apache, à partir duquel on voit les amères loques tirer des Irakiens désarmés comme des lapins, s’en marrer comme des bossus, puis commencer à éliminer les blessés et leurs secouristes à l’artillerie lourde. Un modèle comme ça, franchement, je vous en fais cadeau bien volontiers.
Au Liban, l’ambassadrice britanouille a été forcée de se confondre en excuses, et a vu son article retiré de son site officiel, rien que parce qu’elle a osé dire le vrai : témoigner à partir de sa propre expérience sur les hautes qualités morales du regretté et défunt guide spirituel des chiites de ce pays et, donc, du Hezbollah. Des royaumes aussi tordus, aussi craintifs devant le lobby sioniste et devant la vérité, moi je n’en veux pas. Pour sûr, je n’en veux pas. En Italie, le Berluscoco contrôle tous les journalistes. Même ceux qui ne travaillent pas chez lui craignent de devoir le faire un jour. De plus, il gagne tous ses procès. L’on sait trop pourquoi. L’Italie
de Franco, revisitée par Berluscoco, c’est beaucoup plus de maux que de mots.
La France, je n’en parlerai pas, simplement parce que le défilé des chefs » des tas » africains chez Sarko le jour de sa fête nationale me reste encore en travers de la gorge, pire qu’une » arrête » de poisson pourri ! La France, cette caricature de l’image sélecte qu’elle essaie de refléter envers le monde ! Reuzement, me restent les miroirs réfléchissants et le principe inverse du retour de la lumière !
La Tribune des Lecteurs, 19/7/2010
Suggérer un lien militant:
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9047
Cordialement.
J. Cohen