Farida Belkhiri.
Hayet, Khadija, Afaf, Brahim,…ils ont à peine 20 ans. Et pourtant, ils portent déjà, sur le corps et sur le cœur, les traces d’une violence inouïe ! Des jeunes sahraouis, militants à fleur de l’âge, torturés et violés parce qu’ils ont osé prononcé le mot «indépendance».
«C’est la première fois que je porte en public l’emblème de mon pays autour de mon cou sans être attaqué et traîné en prison», confie Brahim, jeune sahraoui en visite en Algérie avec tant d’autres, pour apporter son témoignage, jeudi dernier, au forum el-Moudjahid. Une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la semaine culturelle en solidarité avec le peuple du Sahara Occidental à l’initiative de l’APC d’Alger et de l’association Mechaal Echahid.
«On dit que nous sommes d’origine magrébine. C’est faux ! Nous sommes des sahraouis de pure souche et nous continuerons de l’être», affirme Khadija, une «habituée» des prisons du Maroc. «La police marocaine m’a arrêté, sauvagement torturé et jeté, presque morte, dans une décharge publique. C’est cela la démocratie ? Les droits de l’homme ?», dit-elle. Idem pour les autres militantes, qui ont subi tout sortes de sévices sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. «Les sévices et violences sexuels sont également pratiqués sur nous. Les policiers marocains cherchent à nous rendre stériles pour ne pas avoir d’enfants», confie l’un des jeunes militants. «Quand on m’a violé, j’ai dénoncé au niveau de différentes institutions. Suite à cela, les services marocains ont obligé mon père à démentir mes affirmations à la radio et à la télévision marocaine. Ensuite j’ai été interdite d’écoles. Je ne suis pas la seule dans ce cas. On nous dit que nous n’avons qu’à aller en Algérie pour étudier ! D’ailleurs, les écoles sont bourrées d’espions qui travaillent pour le compte du Maroc», assurent une militante tandis qu’un autre confie qu’on le traitait «d’espion algérien» !
Ces jeunes résistants qui font partie d’une délégation de 11 personnes en visite en Algérie, représentant la résistance sahraouie, se disent toutefois, malgré ce qu’ils ont et continuent de subir, déterminés à poursuivre leurs actions. «Le colonisateur ne pourra pas prendre notre dignité, ni affaiblir notre détermination. Au contraire, il ne fait que la renforcer», soutiennent les militants tandis que le chef de leur délégation fait savoir qu’environ 160 sahraouis sont détenus dans les prisons marocaines.
Du côté algérien, par la voix notamment de Mahrez Al Amari, président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, on réaffirme que l’Algérie est une terre d’accueil pour tous les peuples africains ou autres qui aspirent à la paix et à l’indépendance. «Nos écoles et nos universités sont ouvertes à tous ceux qui sont interdis d’école», souligne M. Al Amari.
«On dit que nous sommes d’origine magrébine. C’est faux ! Nous sommes des sahraouis de pure souche et nous continuerons de l’être», affirme Khadija, une «habituée» des prisons du Maroc. «La police marocaine m’a arrêté, sauvagement torturé et jeté, presque morte, dans une décharge publique. C’est cela la démocratie ? Les droits de l’homme ?», dit-elle. Idem pour les autres militantes, qui ont subi tout sortes de sévices sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. «Les sévices et violences sexuels sont également pratiqués sur nous. Les policiers marocains cherchent à nous rendre stériles pour ne pas avoir d’enfants», confie l’un des jeunes militants. «Quand on m’a violé, j’ai dénoncé au niveau de différentes institutions. Suite à cela, les services marocains ont obligé mon père à démentir mes affirmations à la radio et à la télévision marocaine. Ensuite j’ai été interdite d’écoles. Je ne suis pas la seule dans ce cas. On nous dit que nous n’avons qu’à aller en Algérie pour étudier ! D’ailleurs, les écoles sont bourrées d’espions qui travaillent pour le compte du Maroc», assurent une militante tandis qu’un autre confie qu’on le traitait «d’espion algérien» !
Ces jeunes résistants qui font partie d’une délégation de 11 personnes en visite en Algérie, représentant la résistance sahraouie, se disent toutefois, malgré ce qu’ils ont et continuent de subir, déterminés à poursuivre leurs actions. «Le colonisateur ne pourra pas prendre notre dignité, ni affaiblir notre détermination. Au contraire, il ne fait que la renforcer», soutiennent les militants tandis que le chef de leur délégation fait savoir qu’environ 160 sahraouis sont détenus dans les prisons marocaines.
Du côté algérien, par la voix notamment de Mahrez Al Amari, président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, on réaffirme que l’Algérie est une terre d’accueil pour tous les peuples africains ou autres qui aspirent à la paix et à l’indépendance. «Nos écoles et nos universités sont ouvertes à tous ceux qui sont interdis d’école», souligne M. Al Amari.
HORIZONS, 9/7/2010
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