Kadhafi livre une vérité historique à propos du Sahara occidental : Hassan II était favorable à l’indépendance
Par Mahmoud Tadjer
Selon le dirigeant libyen, le conflit entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental ne pourra se régler que par une «consultation populaire» sur l’autodétermination des Sahraouis. Le guide libyen qui s’exprimait avant-hier sur la chaîne de télévision française France 24 avait soutenu qu’il «n’y a pas d’autre solution que le référendum ou le plébiscite».
Selon le leader libyen, le Maroc «se montre hésitant, mais Hassan II (roi du Maroc de 1961 à 1999) y était favorable, nous étions d’accord là-dessus. Evidemment, le Polisario refuse l’autonomie comme solution».
Le président Kadhafi vient d’assener une vérité historique que le Maroc tente par tous les moyens de cacher à la communauté internationale.
D’abord, en faisant volte-face en 1975 lorsqu’ils ont occupé illégalement le Sahara occidental, alors sous occupation espagnole, à travers une marche verte qui a rassemblé des millions de Marocains, sans attendre le retrait définitif des soldats espagnols, et ce au mépris de la résolution onusienne qui a fortement condamné cette initiative. Ensuite, en initiant des actions diplomatiques pour faire admettre la thèse de la marocanité du Sahara occidental. Emboîtant le pas à son père, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait reconnu, dans un discours prononcé en 2009, l’indépendance du Sahara occidental. Mais les raisons de cette reconnaissance restent encore inexpliquées à ce jour.
De son côté, le Front Polisario s’est dit réjoui du «réalisme marocain» et affirme que sa première priorité en tant que nouvel Etat indépendant sera d’œuvrer à la construction du Maghreb avec ses voisins maghrébins. Le Front Polisario qui a mené une guerre de plus de 20 ans contre l’armée marocaine avait signé un cessez-le-feu avec le Maroc en 1991 afin d’organiser, avec l’aide de la Minurso, un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui partagé entre le Sahara occidental sous administration marocaine et la région de Tindouf, en Algérie, où vivent plusieurs dizaines de milliers de réfugiés sahraouis. Un référendum qui n’a toujours pas eu lieu à ce jour, malgré plusieurs rounds de négociations sous l’égide de l’ONU.
Malgré la répression du régime marocain à El-Ayoun et partout dans les territoires occupés (lire l’article ci-après), les Sahraouis ne semblent nullement découragés. Ils sont plutôt occupés à poursuivre leur insurrection pacifique jusqu’à l’indépendance.
Freedom House, une ONG américaine, avait tout récemment indiqué que le Maroc «continue le harcèlement et la détention des citoyens sahraouis» réclamant l’indépendance du Sahara occidental, en plus de la marginalisation, des privations et des discriminations qui touchent la plupart d’entre eux. L’organisation internationale a indiqué que «le Maroc, en tant que force d’occupation au Sahara occidental, est en train de procéder à l’écartement de tous ceux qui revendiquent l’indépendance du Sahara occidental de tous les processus politiques […] au Maroc».
Elle a également relevé que des organisations sahraouies des droits humains et d’autres syndicales ont été empêchées par les autorités marocaines de voir le jour. Elle a aussi relevé l’implication de la justice marocaine dans cette affaire.
Le président Kadhafi vient d’assener une vérité historique que le Maroc tente par tous les moyens de cacher à la communauté internationale.
D’abord, en faisant volte-face en 1975 lorsqu’ils ont occupé illégalement le Sahara occidental, alors sous occupation espagnole, à travers une marche verte qui a rassemblé des millions de Marocains, sans attendre le retrait définitif des soldats espagnols, et ce au mépris de la résolution onusienne qui a fortement condamné cette initiative. Ensuite, en initiant des actions diplomatiques pour faire admettre la thèse de la marocanité du Sahara occidental. Emboîtant le pas à son père, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait reconnu, dans un discours prononcé en 2009, l’indépendance du Sahara occidental. Mais les raisons de cette reconnaissance restent encore inexpliquées à ce jour.
De son côté, le Front Polisario s’est dit réjoui du «réalisme marocain» et affirme que sa première priorité en tant que nouvel Etat indépendant sera d’œuvrer à la construction du Maghreb avec ses voisins maghrébins. Le Front Polisario qui a mené une guerre de plus de 20 ans contre l’armée marocaine avait signé un cessez-le-feu avec le Maroc en 1991 afin d’organiser, avec l’aide de la Minurso, un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui partagé entre le Sahara occidental sous administration marocaine et la région de Tindouf, en Algérie, où vivent plusieurs dizaines de milliers de réfugiés sahraouis. Un référendum qui n’a toujours pas eu lieu à ce jour, malgré plusieurs rounds de négociations sous l’égide de l’ONU.
Malgré la répression du régime marocain à El-Ayoun et partout dans les territoires occupés (lire l’article ci-après), les Sahraouis ne semblent nullement découragés. Ils sont plutôt occupés à poursuivre leur insurrection pacifique jusqu’à l’indépendance.
Freedom House, une ONG américaine, avait tout récemment indiqué que le Maroc «continue le harcèlement et la détention des citoyens sahraouis» réclamant l’indépendance du Sahara occidental, en plus de la marginalisation, des privations et des discriminations qui touchent la plupart d’entre eux. L’organisation internationale a indiqué que «le Maroc, en tant que force d’occupation au Sahara occidental, est en train de procéder à l’écartement de tous ceux qui revendiquent l’indépendance du Sahara occidental de tous les processus politiques […] au Maroc».
Elle a également relevé que des organisations sahraouies des droits humains et d’autres syndicales ont été empêchées par les autorités marocaines de voir le jour. Elle a aussi relevé l’implication de la justice marocaine dans cette affaire.
Le Jeune Indépendant, 20/7/2010
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