Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, trois éminents défenseurs Sahraouis des droits de l’homme sont détenus depuis le 8 novembre 2009 dans la prison militaire de Salé, au Maroc. Ils n’ont toujours pas été libérés ni jugés. Le silence international actuel est inconcevable.
Ils étaient parmi un groupe de 7 militants Sahraouis, partis rendre visite à leur familles et amis dans les campements de réfugiés Sahraouis dans le sud-ouest algérien. Les 4 autres membres du groupe sont en liberté provisoire depuis les 28 janvier et 18 mai 2010.
La communauté internationale a soutenu le groupe dans ses revendications de libération inconditionnelle et cela depuis leur disparition puis incarcération, et les 41 jours de leur grève de la faim.
Si depuis 19 ans la Minurso, mission de l’Onu (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental n dlr), n’accomplit pas son mandat de mettre en place un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui – démagogiquement empêchée par des grandes puissance comme la France – l’ONU a depuis quelques années affirmé la nécessité que les familles se retrouvent après plus de 35 ans de séparation, ersatz hypocritement correct à un règlement digne de la situation.
Un 7ème groupe de militants Sahraoui est revenu hier d’un même voyage d’une dizaine de jour dans les campements de réfugiés.
Une soixantaine de militants ont ainsi fait le voyage aller retour. Pour certains, ils ont été agressés, battus, frappés par la police ou par les colons marocains à leurs retours, mais aucun n’a plus été arrêté et incarcéré à grand renfort de superlatif.
C’est parce que la pseudo démocratie Marocaine ne gère pas respectueusement ce dossier, à l’encontre du droit national et du droit international que ces trois hommes sont toujours enfermés et leur demande de libération ignorée.
Ils sont le symbole à étouffer éternellement de la lutte pour le respect et la liberté du peuple Sahraoui.
APSO, le 19 juin 2010.
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