Affaire Belliraj : Le PSU dénonce les peines contre les détenus politiques

Le Bureau politique de cette formation qualifie de «mascarade judiciaire» toute cette affaire.
Le Parti socialiste unifié (PSU) dénonce les peines prononcées contre les cinq détenus politiques mis en cause dans l’affaire Belliraj. Le Bureau politique de cette formation qualifie leur procès de «mascarade judiciaire». «Nous nous solidarisons avec les détenus politiques parce que nous les connaissons très bien. Nous les avons accompagnés dans leurs démarches intellectuelle et politique. La preuve est que le siège de notre parti avait accueilli le 1er congrès du parti d’Al Oumma. Merouani, Moâtassim ou encore Ragala, ce sont des démocrates et des nationalistes qui n’ont aucun lien avec le terrorisme ou avec les mouvances fondamentalistes intégristes. Ce qui explique notre position en faveur de ces personnes», déclare au Soir échos, Mohamed Moujahid SG de ce parti.
Ce dernier revient dans ses déclarations sur ce qu’il qualifie de «mascarade judiciaire». Pour lui, «les détenus politiques ont été présentés comme les leaders du réseau et ont écopé en première instance des peines entre 20 et 25 et en appel ils sont condamnés à 10 ans de prison alors que des personnes, présentées par le Parquet, comme ayant des seconds rôles dans cette affaire ont vu leurs peines de 20 à 30 ans confirmées en appel. C’est illogique». D’où son appel pour «clore ce dossier où les droits de l’Homme, les plus élémentaires ont été foulés aux pieds». Le SG du PSU se prononce pour une libération des détenus politiques mis en cause dans cette affaire et de «juger les personnes derrière ce dossier et ceux qui ont dissout un parti dûment reconnu par la loi». Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que le PSU prend la défense des détenus politiques mis en cause dans l’affaire Belliraj. Il le fait individuellement ou dans le cadre de l’alliance des partis de la gauche (PSU, CNI et PADS). Comme c’était le cas lors de la grève de la faim des détenus politiques, lorsque les trois partis ont saisi le ministre de la Justice.  mohamed jaabouk
«Il faut clore ce dossier où les droits de l’Homme, les plus élémentaires ont été foulés aux pieds», soutient Mohamed Moujahid.
Le Soir, 20/7/2010

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