Abdelaziz Bouteflika à la 23ème session du NEPAD :
«L’Algérie, carrefour de rencontres et d’échanges entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe»
De notre envoyé spécial en Ouganda
Abderrahmane Semmar
L’Afrique ne doit plus être ce pion que chacun veut placer comme il veut sur son échiquier. C’est ce message clair et fort que le Président de la République a voulu transmettre hier aux grands partenaires du continent africain lors de la 23ème session du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’organisation du Nepad. A l’occasion de ce rendez-vous capital qui s’est tenu à Kampala en marge des activités du 15ème sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, Abdelaziz Bouteflika a beaucoup insisté sur les nouvelles dimensions que doivent prendre aujourd’hui les relations de l’Afrique avec ses principaux partenaires. Selon Abdelaziz Bouteflika, il est temps aujourd’hui d’engager un dialogue substantiel avec les pays développés sur l’évolution nécessaire des mécanismes et du contenu de la coopération internationale dans une économie globalisée. En clair, l’Afrique n’a pas à rester le dindon de la farce en acceptant tout le temps de faire les frais des diktats des grandes puissances. Au contraire, l’Afrique doit peser de tout son poids pour imposer une réelle représentativité dans les instances internationales. Des instances qui, souvent, négligent carrément les intérêts des Africains en leur imposant des orientations contraires aux besoins de développement de leur pays. Dans ce sens, Abdelaziz Bouteflika a appelé l’ensemble des Africains à «défendre en tout lieu et moment la vision que nous avons de l’aide au développement que nous voulons non seulement accrue en volume, mais également repensée de manière à la rendre plus visible et plus efficace», affirme-t-il dans son discours en présence de Jacob Zuma, Sessou Nguessou, Abdoulaye Wade et d’autres dirigeants africains venus en force pour discuter de l’actualité et de l’avenir du Nepad. Celui-ci vient d’ailleurs de s’intégrer entièrement aux structures de la commission de l’Union africaine. Cela veut dire ainsi que le Nepad est devenu une agence de développement africaine. Cet aboutissement est, rappelons-le, le fruit d’un processus entamé à Alger en mars 2007 sous l’impulsion d’Abdelaziz Bouteflika qui fut l’un des initiateurs du projet du Nepad.Sur un autre registre, le Président de la République n’a pas ménagé ses efforts ni son verbe pour appeler à une forte représentativité africaine au sein du G20. Pour lui, c’est cette seule option qui lui garantira une participation équitable à la gouvernance mondiale. Une gouvernance qui exige également un niveau de développement dont l’Afrique ne peut rêver
qu’à travers un véritable programme de développement de ces infrastructures. Et à ce sujet, Abdelaziz Bouteflika n’a pas manqué de parler de l’expérience algérienne en matière de grands projets de éveloppement qui «de par leur envergure vont être des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale», relève-t-il en précisant que l’Algérie a avant tout la vocation d’être «un trait d’union et carrefour d’échanges et de rencontres entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe». En se dévouant à des grands projets intégrationnistes, la transsaharienne, l’autoroute Est-Ouest, le gazoduc Nigeria-Algérie, etc. l’Algérie a réussi ainsi à prouver à l’Afrique que seule l’ambition du développement peut l’aider à surmonter «la marginalisation dans laquelle elle est depuis longtemps confinée», souligne enfin le président de la République.
Abderrahmane Semmar
L’Afrique ne doit plus être ce pion que chacun veut placer comme il veut sur son échiquier. C’est ce message clair et fort que le Président de la République a voulu transmettre hier aux grands partenaires du continent africain lors de la 23ème session du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’organisation du Nepad. A l’occasion de ce rendez-vous capital qui s’est tenu à Kampala en marge des activités du 15ème sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, Abdelaziz Bouteflika a beaucoup insisté sur les nouvelles dimensions que doivent prendre aujourd’hui les relations de l’Afrique avec ses principaux partenaires. Selon Abdelaziz Bouteflika, il est temps aujourd’hui d’engager un dialogue substantiel avec les pays développés sur l’évolution nécessaire des mécanismes et du contenu de la coopération internationale dans une économie globalisée. En clair, l’Afrique n’a pas à rester le dindon de la farce en acceptant tout le temps de faire les frais des diktats des grandes puissances. Au contraire, l’Afrique doit peser de tout son poids pour imposer une réelle représentativité dans les instances internationales. Des instances qui, souvent, négligent carrément les intérêts des Africains en leur imposant des orientations contraires aux besoins de développement de leur pays. Dans ce sens, Abdelaziz Bouteflika a appelé l’ensemble des Africains à «défendre en tout lieu et moment la vision que nous avons de l’aide au développement que nous voulons non seulement accrue en volume, mais également repensée de manière à la rendre plus visible et plus efficace», affirme-t-il dans son discours en présence de Jacob Zuma, Sessou Nguessou, Abdoulaye Wade et d’autres dirigeants africains venus en force pour discuter de l’actualité et de l’avenir du Nepad. Celui-ci vient d’ailleurs de s’intégrer entièrement aux structures de la commission de l’Union africaine. Cela veut dire ainsi que le Nepad est devenu une agence de développement africaine. Cet aboutissement est, rappelons-le, le fruit d’un processus entamé à Alger en mars 2007 sous l’impulsion d’Abdelaziz Bouteflika qui fut l’un des initiateurs du projet du Nepad.Sur un autre registre, le Président de la République n’a pas ménagé ses efforts ni son verbe pour appeler à une forte représentativité africaine au sein du G20. Pour lui, c’est cette seule option qui lui garantira une participation équitable à la gouvernance mondiale. Une gouvernance qui exige également un niveau de développement dont l’Afrique ne peut rêver
qu’à travers un véritable programme de développement de ces infrastructures. Et à ce sujet, Abdelaziz Bouteflika n’a pas manqué de parler de l’expérience algérienne en matière de grands projets de éveloppement qui «de par leur envergure vont être des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale», relève-t-il en précisant que l’Algérie a avant tout la vocation d’être «un trait d’union et carrefour d’échanges et de rencontres entre l’Afrique, la Méditerranée et le monde arabe». En se dévouant à des grands projets intégrationnistes, la transsaharienne, l’autoroute Est-Ouest, le gazoduc Nigeria-Algérie, etc. l’Algérie a réussi ainsi à prouver à l’Afrique que seule l’ambition du développement peut l’aider à surmonter «la marginalisation dans laquelle elle est depuis longtemps confinée», souligne enfin le président de la République.
La Tribune Online, 25/7/2010
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