Janet Sanderson, sous-secrétaire d’Etat au Maghreb et au Moyen-Orient, confirme ce que notre journal soutient depuis des mois : « Pas de liens entre le GSPC et Al Qaïda »
Par Mohamed Abdoun
Nouveaux rebondissements dans l’affaire du GSPC qui continue de faire la Une de la presse mondiale depuis la précieuse » aide » que lui a fournie la France en lui donnant une occasion en or d’éliminer son otage, Michel Germaneau. De fait, dans un entretien accordé au journal londonien » Al Hayet « , la sous-secrétaire d’Etat adjoint américaine pour le Golfe et le Maghreb, Janet Sanderson, a affirmé que les Etats-Unis sont prêts à aider l’Algérie, ainsi que les autres pays de la région sahélienne, à venir à bout du phénomène de terrorisme. Plus important encore, la responsable américaine a ajouté que » Al Qaida à la Péninsule arabique » semble plus rattachée à la branche mère Al Qaida que » Al Qaida au Maghreb « . Poussant plus loin son analyse, la responsable américaine a tout simplement indiqué qu’il n’existe pas de liens entre Al Qaïda et le GSPC. C’est ce que notre journal n’a eu de cesse de soutenir, contre l’avis général, argumentant cela par des éléments d’information et d’analyse absolument imparables.
L’appellation AQMI, apparue pour la première fois en 2006 lorsque Droudkal avait prêté allégeance à Ben Laden, a été gardée par les nombreux alliés des Américains, quand ces derniers voulaient investir le Sahel sous le fallacieux prétexte de combattre le terrorisme islamiste labellisé Al Qaïda au nom du Patriot Act. Les raisons cachées de cette volonté américaine, drapée sous le vocable de » Pan Sahel « , devenu par la suite » Africom « , sont au nombre de trois, au moins. D’abord, Washington est prête à tout faire pour mettre un terme à l’influence grandissante de la Chine dans cette région. Ensuite, il y a cette volonté manifeste de faire main basse sur les nombreuses et importantes ressources naturelles des pays composant la bande sahélo saharienne. Enfin, il va sans dire que la position géostratégique de cette partie du monde en fait un endroit géostratégique dont le contrôle peut s’avérer déterminant en cas de conflits majeurs n’importe où en Afrique, ou même au Moyen-Orient. Mais, les Américains, qui ont déjà essuyé deux cuisants échecs en tentant d’envahir par la force et de soumettre des pays qui n’en demandaient pas tant, semblaient avoir opté au Sahel pour une méthode plus feutrée. Des cas de présence de marines dans ces régions, pour des opérations ponctuelles, ou même pour des entraînements communs, sont régulièrement signalés. Mais une présence massive, ou bien des opérations surmédiatisées comme cela a été le cas de celle de la France, donnerait une puissance nouvelle aux terroristes, les » légitimant » en quelque sorte et ramenant sous leurs girons tous ceux qui sont contre ce genre de méthodes contraires au droit international et à la morale.
Sanderson, au reste, soutient dans ce même entretien, que les pays du Sahel, dont l’Algérie, refusent (à juste titre il faut le dire) toute forme d’ingérence directe en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme.
L’appellation AQMI, apparue pour la première fois en 2006 lorsque Droudkal avait prêté allégeance à Ben Laden, a été gardée par les nombreux alliés des Américains, quand ces derniers voulaient investir le Sahel sous le fallacieux prétexte de combattre le terrorisme islamiste labellisé Al Qaïda au nom du Patriot Act. Les raisons cachées de cette volonté américaine, drapée sous le vocable de » Pan Sahel « , devenu par la suite » Africom « , sont au nombre de trois, au moins. D’abord, Washington est prête à tout faire pour mettre un terme à l’influence grandissante de la Chine dans cette région. Ensuite, il y a cette volonté manifeste de faire main basse sur les nombreuses et importantes ressources naturelles des pays composant la bande sahélo saharienne. Enfin, il va sans dire que la position géostratégique de cette partie du monde en fait un endroit géostratégique dont le contrôle peut s’avérer déterminant en cas de conflits majeurs n’importe où en Afrique, ou même au Moyen-Orient. Mais, les Américains, qui ont déjà essuyé deux cuisants échecs en tentant d’envahir par la force et de soumettre des pays qui n’en demandaient pas tant, semblaient avoir opté au Sahel pour une méthode plus feutrée. Des cas de présence de marines dans ces régions, pour des opérations ponctuelles, ou même pour des entraînements communs, sont régulièrement signalés. Mais une présence massive, ou bien des opérations surmédiatisées comme cela a été le cas de celle de la France, donnerait une puissance nouvelle aux terroristes, les » légitimant » en quelque sorte et ramenant sous leurs girons tous ceux qui sont contre ce genre de méthodes contraires au droit international et à la morale.
Sanderson, au reste, soutient dans ce même entretien, que les pays du Sahel, dont l’Algérie, refusent (à juste titre il faut le dire) toute forme d’ingérence directe en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme.
La Tribune des Lecteurs, 28/7/2010
Be the first to comment