Il faut être vraiment à court d’idées et d’arguments pour utiliser la question de l’ouverture des frontières algéro-marocaines comme prétexte pour tirer de nouveau sur le pouvoir et tenter par-là même de séduire par un discours populiste dépassé. Malheureusement, Karim Tabbou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a ni réussi à séduire ni à convaincre. Le numéro deux du FFS a donc prêché dans le vide. Pourtant, Tabbou qui s’est taillé une réputation d’un homme franc qui n’a pas froid aux yeux, aurait bien fait d’aborder la question sahraouie
et les humiliations que subissent les militants et les militantes du Front Polisario, chaque jour que Dieu fait, d’autant que le sujet est toujours d’actualité. Il a préféré tirer de nouveau sur l’Algérie en l’accusant d’être responsable de cette fermeture des frontières. Difficile d’être d’accord avec lui comme il est difficile d’accepter les faux arguments qu’il présente. L’affaire des frontières, puisque aux yeux de Tabbou, c’est bel et bien
une affaire, n’est que la partie apparente de l’iceberg. Il existe trop de divergences aujourd’hui entre l’Algérie et le Maroc, la plus connue, la plus banale et la plus importante reste évidemment la question du Sahara occidental et le principe d’autodétermination du peuple sahraoui que le Maroc refuse catégoriquement. S’il existe bien un pays qui empêche la construction du Maghreb, il est évident que c’est le Maroc. Il faut être
vraiment de mauvaise foi pour le nier. Et bien c’est ce qu’arrive à faire, avec une grande prouesse, Karim Tabbou, lui qui, visiblement, préfère sortir carrément du lot avec sa vision et sa vérité toute personnelle.
et les humiliations que subissent les militants et les militantes du Front Polisario, chaque jour que Dieu fait, d’autant que le sujet est toujours d’actualité. Il a préféré tirer de nouveau sur l’Algérie en l’accusant d’être responsable de cette fermeture des frontières. Difficile d’être d’accord avec lui comme il est difficile d’accepter les faux arguments qu’il présente. L’affaire des frontières, puisque aux yeux de Tabbou, c’est bel et bien
une affaire, n’est que la partie apparente de l’iceberg. Il existe trop de divergences aujourd’hui entre l’Algérie et le Maroc, la plus connue, la plus banale et la plus importante reste évidemment la question du Sahara occidental et le principe d’autodétermination du peuple sahraoui que le Maroc refuse catégoriquement. S’il existe bien un pays qui empêche la construction du Maghreb, il est évident que c’est le Maroc. Il faut être
vraiment de mauvaise foi pour le nier. Et bien c’est ce qu’arrive à faire, avec une grande prouesse, Karim Tabbou, lui qui, visiblement, préfère sortir carrément du lot avec sa vision et sa vérité toute personnelle.
Le Carrefour d’Algérie, 21/4/2010
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