Par Amine Salama
Le gouvernement algérien a de tout temps conditionné cette question au préalable de la mise à plat de l’ensemble des dossiers sensibles encore en suspens et qui entravent l’amélioration des relations bilatérales.
Le roi du Maroc persiste et signe. Il vient, en effet, de réitérer une attitude déjà connue concernant la question de la réouverture des frontières entre son pays et l’Algérie. Le roi du Maroc a ainsi indiqué que la position de l’Algérie «est regrettable». Dans un discours à la nation, prononcé ce jeudi à l’occasion du dixième anniversaire de son accession au trône après le décès de son père, Hassan II, le monarque marocain a encore une fois mis en exergue le refus de l’Algérie de rouvrir les frontières entre les deux pays fermées, pour rappel, depuis 1994. Il a déploré cette attitude «injustifiée et contraire aux droits fondamentaux des deux peuples voisins et frères, notamment celui d’exercer leur liberté individuelle et collective en matière de circulation et d’échanges humains». Décidemment pour le roi du Maroc cette demande est devenue récurrente. Dans tous les discours, notamment depuis trois années maintenant, Mohamed VI ne peut faire abstraction de cette question et remet à chaque fois au goût du jour le dossier des frontières. Il est aussi très souvent relayé par des responsables gouvernementaux marocains ainsi que par les médias de ce pays. Des campagnes sont même organisées en direction des pays occidentaux notamment tendant à faire accroire que l’Algérie refuse de favoriser la normalisation de ses relations avec le Maroc et, par ricochet, la construction de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
En vérité ces appels de pied et ce forcing traduisent le désarroi des responsables marocains face à la dégradation de la situation socio-économique des populations des régions limitrophes de la frontière algérienne, durement frappées par le chômage. Car le gouvernement marocain regrette le temps béni où la manne financière apportée par les touristes algériens qui affluaient par centaines de milliers faisait vivre toute cette région et bien au-delà . Face à ces incessantes demandes l’Algérie a toujours répondu par la négative. Le gouvernement a toujours conditionné cette question au préalable de la mise à plat de l’ensemble des dossiers sensibles encore en suspens qui entravent l’amélioration des relations bilatérales.
Ces propos du roi du Maroc interviennent moins de 24 H après le message que lui a adressé le président de la reoublique, à l’occasion justement du dixième anniversaire de son accession au trône. Dans cette missive, Abdelaziz Bouteflika réitère son « attachement ferme » et sa «volonté permanente d’œuvrer au raffermissement des liens de fraternité, de bon voisinage et de coopération qui lient nos deux pays afin de les hisser à un plus haut niveau au mieux des intérêts de nos deux peuples frères».
Après les griefs, Mohamed VI, qui n’hésite pas à souffler le chaud et le froid en même temps, a quelque peu changé de ton lorsqu’il s’est engagé à «normaliser les relations avec l’Algérie».
De plus, il a réitéré « l’engagement inébranlable» de son pays «à construire une union maghrébine prospère et crédible». Cependant, s’agissant de la question du Sahara Occidental, le roi du Maroc a renouvelé l’attachement de son pays à l’option d’autonomie de ce territoire occupé depuis 1975 alors que toutes les résolutions internationales parlent du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui . Il faut dire que cette question de décolonisation est considérée comme le principal obstacle à la relance non seulement de l’organisation de l’UMA (Union du Maghreb arabe) mais aussi à l’amélioration des relations bilatérales entre Alger et Rabat.
En vérité ces appels de pied et ce forcing traduisent le désarroi des responsables marocains face à la dégradation de la situation socio-économique des populations des régions limitrophes de la frontière algérienne, durement frappées par le chômage. Car le gouvernement marocain regrette le temps béni où la manne financière apportée par les touristes algériens qui affluaient par centaines de milliers faisait vivre toute cette région et bien au-delà . Face à ces incessantes demandes l’Algérie a toujours répondu par la négative. Le gouvernement a toujours conditionné cette question au préalable de la mise à plat de l’ensemble des dossiers sensibles encore en suspens qui entravent l’amélioration des relations bilatérales.
Ces propos du roi du Maroc interviennent moins de 24 H après le message que lui a adressé le président de la reoublique, à l’occasion justement du dixième anniversaire de son accession au trône. Dans cette missive, Abdelaziz Bouteflika réitère son « attachement ferme » et sa «volonté permanente d’œuvrer au raffermissement des liens de fraternité, de bon voisinage et de coopération qui lient nos deux pays afin de les hisser à un plus haut niveau au mieux des intérêts de nos deux peuples frères».
Après les griefs, Mohamed VI, qui n’hésite pas à souffler le chaud et le froid en même temps, a quelque peu changé de ton lorsqu’il s’est engagé à «normaliser les relations avec l’Algérie».
De plus, il a réitéré « l’engagement inébranlable» de son pays «à construire une union maghrébine prospère et crédible». Cependant, s’agissant de la question du Sahara Occidental, le roi du Maroc a renouvelé l’attachement de son pays à l’option d’autonomie de ce territoire occupé depuis 1975 alors que toutes les résolutions internationales parlent du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui . Il faut dire que cette question de décolonisation est considérée comme le principal obstacle à la relance non seulement de l’organisation de l’UMA (Union du Maghreb arabe) mais aussi à l’amélioration des relations bilatérales entre Alger et Rabat.
Le Midi Libre, 1/8/2009
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