LE PRÉSIDENT D’EL ISLAH SORT DE SON MUTISME : «Nous voulons une loi criminalisant le colonialisme»
Le parti est surpris du fait que la proposition de loi ne soit pas débattue par le Parlement.
Par Aîssa MOUSSI
Djamel Ben Abdesslam, le secrétaire général du mouvement El Islah, est intervenu hier lors de l’ouverture des travaux du 2e colloque du parti à Alger. Il a tiré sur tout ce qui bouge. «Nous appelons le gouvernement à réviser sa politique qui a prouvé son échec», a t-il dit.
Il a tracé un tableau noir de la situation politique et sociale en Algérie. Il fustige ce qu’il qualifie de fermeture du champ politique et d’exclusion de l’opposition qui ne vont pas dans l’intérêt de l’Algérie. La démocratie veut que soit mis fin à cette réalité amère, selon le même interlocuteur. Il ajoute que face à la corruption généralisée, il est temps que les nationalistes s’unissent pour lutter contre ce qu’il appelle «une mafia politico-financière». «Il n y a pas un seul secteur qui soit ménagé par les marchés douteux, scandales et liquidations», a déclaré M.Ben Abdesslam. Et d’enchaîner: «Ce phénomène de corruption est un séisme qui détruit l’économie, la société et l’image de l’Algérie.»
Toujours dans le même ordre d’idées, le secrétaire général du parti estime que le pouvoir en place est doté de tous les mécanismes juridiques et les moyens de contrôle. De ce fait, «il ne reste plus de crédibilité pour les institutions de contrôle, celles des finances, d’élus, de sécurité et de juridiction», a t-il encore ajouté.
Par ailleurs, le premier homme du parti d’El Islah n’a pas manqué l’occasion pour blâmer le leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, en l’occurrence Ferhat M’henni. Ben Abdesslam a dit que «l’homme qui divisera l’Algérie n’est pas encore né». Il expliquera à cet effet que la région qui a enfanté des hommes de la trempe de Yugurtha, du colonel Mira, Krim, et Mouloud Kacem ne peut en aucun cas cautionner une telle démarche.
En outre, et s’agissant du projet de loi visant la criminalisation du colonialisme français, proposée au Parlement, le SG du parti El Islah s’est dit très étonné en lisant dans les colonnes de la presse nationale que le gouvernement et le bureau de l’APN refusent une telle loi. «Quelle est l’utilité de maintenir un gouvernement et un Parlement qui ne portent pas les aspirations de leur peuple?», se demande Ben Abdesslam. Il a tenu à rappeler que son parti ne changera pas de position et ne renoncera pas à sa demande de reconnaissance, d’excuses et de dédommagement matériel et moral de la part de la France.
Sur le plan international, il a souligné que les priorités de sa formation vont au développement de la situation au Moyen-Orient, et ce qui se trame actuellement en Occident, contre le Liban, l’Irak et l’Iran.
Le colloque du mouvement El Islah qui clôture ses travaux aujourd’hui, a vu la participation de plusieurs représentants de formations politiques de la mouvance islamique dans le monde arabe, ainsi que des personnalités politiques nationales, à l’instar de Moussa Touati du FNA, Ali Fawzi Rebaïn de AHD 54 et Djahid Younsi du mouvement En Nahdha.
Il a tracé un tableau noir de la situation politique et sociale en Algérie. Il fustige ce qu’il qualifie de fermeture du champ politique et d’exclusion de l’opposition qui ne vont pas dans l’intérêt de l’Algérie. La démocratie veut que soit mis fin à cette réalité amère, selon le même interlocuteur. Il ajoute que face à la corruption généralisée, il est temps que les nationalistes s’unissent pour lutter contre ce qu’il appelle «une mafia politico-financière». «Il n y a pas un seul secteur qui soit ménagé par les marchés douteux, scandales et liquidations», a déclaré M.Ben Abdesslam. Et d’enchaîner: «Ce phénomène de corruption est un séisme qui détruit l’économie, la société et l’image de l’Algérie.»
Toujours dans le même ordre d’idées, le secrétaire général du parti estime que le pouvoir en place est doté de tous les mécanismes juridiques et les moyens de contrôle. De ce fait, «il ne reste plus de crédibilité pour les institutions de contrôle, celles des finances, d’élus, de sécurité et de juridiction», a t-il encore ajouté.
Par ailleurs, le premier homme du parti d’El Islah n’a pas manqué l’occasion pour blâmer le leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, en l’occurrence Ferhat M’henni. Ben Abdesslam a dit que «l’homme qui divisera l’Algérie n’est pas encore né». Il expliquera à cet effet que la région qui a enfanté des hommes de la trempe de Yugurtha, du colonel Mira, Krim, et Mouloud Kacem ne peut en aucun cas cautionner une telle démarche.
En outre, et s’agissant du projet de loi visant la criminalisation du colonialisme français, proposée au Parlement, le SG du parti El Islah s’est dit très étonné en lisant dans les colonnes de la presse nationale que le gouvernement et le bureau de l’APN refusent une telle loi. «Quelle est l’utilité de maintenir un gouvernement et un Parlement qui ne portent pas les aspirations de leur peuple?», se demande Ben Abdesslam. Il a tenu à rappeler que son parti ne changera pas de position et ne renoncera pas à sa demande de reconnaissance, d’excuses et de dédommagement matériel et moral de la part de la France.
Sur le plan international, il a souligné que les priorités de sa formation vont au développement de la situation au Moyen-Orient, et ce qui se trame actuellement en Occident, contre le Liban, l’Irak et l’Iran.
Le colloque du mouvement El Islah qui clôture ses travaux aujourd’hui, a vu la participation de plusieurs représentants de formations politiques de la mouvance islamique dans le monde arabe, ainsi que des personnalités politiques nationales, à l’instar de Moussa Touati du FNA, Ali Fawzi Rebaïn de AHD 54 et Djahid Younsi du mouvement En Nahdha.
L’Expression, 31/7/2010
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