La question du Sahara occidental est une question de décolonisation et non une question de séparation (professeur)

(Envoyés spéciaux)
Boumerdes (Algérie) 15/08/2010 (SPS) « La question du Sahara occidental est une question de décolonisation inachevée et non une séparation du Maroc », a indiqué le Dr algérien, Sahel Makhlouf, dans une conférence qu’il animait dimanche à l’université d’été des cadres sahraouis sous le thème : le droit international humanitaire.
Le conférencier a qualifié les violations marocaines des droits de l’homme contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental de « crimes contre l’humanité », déplorant le retard de la communauté internationale et son incapacité de protéger les citoyens sahraouis sans défense de la répression marocaine.
Il a également noté que toute aide militaire au régime marocain en tant que puissance coloniale « est en contradiction avec les principes du droit international, ainsi que l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental ».
Le conférencier a fait un exposé du droit international humanitaire (DIH) qui constitue, a-t-il dit, un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes ne participant pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre. 
Le DIH fait partie du droit international qui régit les relations entre États. Ce dernier est formé d’accords conclus entre États, appelés traités ou conventions, de la coutume internationale, constituée par la pratique des États reconnue par eux comme étant obligatoire, ainsi que des principes généraux du droit, a ajouté le Dr algérien.
Pour sa part, le membre comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saaid Ayachi a regretté « l’échec de la communauté internationale à protéger les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, l’exhortant à imposer des sanctions économiques et plus de pressions sur le Maroc pour qu’il se conforme aux résolutions de la légitimité internationale et permettre au peuple sahraoui, l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».
La conférence a été assistée par l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, des membres du CNASPS, du professeur, Mohamed Barghough et des cadres sahraouis participants à l’université, Mahfoud Ali Beiba qui se tient du 1er au 28 aout à Boumerdes, sous le thème « Solidarité, résistance et formation ». (SPS)

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