Santa Cruz de Tenerife (archipel des Canaries), 31/08/2010 (SPS) Les 14 militants qui ont été agressés par la police marocaine, samedi dernier, pour avoir manifesté pacifiquement à El Aaiun, pour l’autodétermination du peuple sahraoui, ont accusé mardi le Gouvernement de Jose Luis Rodrigues Zapatero, de « trahir non seulement le peuple sahraoui, mais aussi le peuple espagnol, dont les citoyens soutiennent pour la plupart la cause sahraouie ».
« Le gouvernement espagnol nie que les policiers marocains ont agressées onze des quatorze militants qui avaient organisé une manifestation pacifique dans lequel les drapeaux sahraouis et des banderoles ont été déployés dans les rues d’El Aaiun, la capitale du Sahara occidental, occupée par le Maroc« , ont-ils déploré dans une conférence de presse.
Les militants ont défié le gouvernement espagnol que s’il veut reconnaître la légitimité de l’occupation marocaine au Sahara occidental, qu’il le dise, rappelant que « l’unique législation en vigueur au Sahara occidental, territoire à décoloniser, c’est le Droit international ».
« Nous n’avons pas d’espoir dans le gouvernement espagnol, nous nous appuyons sur des citoyens libres, une presse libre et sur la pression internationale pour corriger la situation actuelle au Sahara occidental, avec également la pression des Sahraouis », a expliqué l’un des militants canariens. (SPS)
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