Les coups de la police marocaine laissent une fille sahraouie hémiplégique

C’est une autre histoire cruelle et habituelle localisée au nord du Sahara Occidental. Les habitants de El Aaiún vivent mal, entassés entre des silences inconfortables dans la pièce du débarras du monde. Mais parfois ils récupèrent de l’état de panique et cassent leurs pharynx pour crier des consignes de liberté. Et la liberté est proportionnelle aux minutes qui met la Police du Maroc à garer ses laitières dans le désert, à ajuster les casques anti-émeutes et à frapper air, bras, dignité et cerveaux.

La rage a battu la pondération le 30 août passé. Un groupe de jeunes se sont concentrés dans n’importe quelle rue et ont hurlé contre l’occupation. La Police marocaine courra et  commença la chasse. La dispersion a débarrassé la rue en moins d’une minute. Mais les agents ont localisé des proies dans des maisons limitrophes et ont commencé la deuxième phase de la répression : accéder aux propriétés privées et frapper les citoyens sahraouis sans discrimination.

Des agressions physiques

La famille Fekraoui a aidé un groupe de jeunes qui burlaient les matraques de la Police. Jusqu’à ce que la Police burla la porte de leur domicile. Et commença la récréation alaouite de « L’orange mécanique« . Les coups ont coupé l’air, jusqu’à ce que l’un a coupé le dos de la jeune fille Foucraui. Littéral. Elle essayait de protéger une femme enceinte de l’agression policière quand un mauvais coup l’a laissée immobile et insensible de la ceinture et dessous. La famille l’a amenée dans un hôpital à El Aaiún, mais devant la précarité des ressouces humaines du centre médical, quelques familles ont recueilli 600 euros pour l’amener à la ville d’Agadir.

Maintenant elle se repose dans une chambre et attend les résultats de quelques analyses qui détermineront si la lésion est réversible ou définitive. Bien que les premières analyses suggèrent qu’une hospitalisation en Espagne serait clef pour récupérer la mobilité. Quelques ONG qui travaillent sur le terrain s’occuppent de son voyage, mais les coûts du déplacement ont empêché, pour l’instant, cette option.

La famille a dénoncé l’agression chez la Police, mais la Police est marocaine. « Il est inutile de lutter contre les institutions. C’est accuser le propre système des abus qu’il commet », explique l’observateur civil Paul Álvarez depuis El Aaiún. Avant de raccrocher, il nous prévient qu’il enverra l’histoire et les photographies de deux femmes sahraouies renversées intentionnellement par un Policier. Il a récemment envoyé le témoignage d’un jeune qui a été menacé de viol au bord d’une rivière. Il pleut sur un sol mouillé.

Source : 20minutos.es, 14/9/2010

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