Nombre d’algériens spoliés ont lancé les procédures pour réclamer une indemnisation pour leurs biens et leurs terres agricoles laissés au Maroc. C’est ce que l’on vient d’apprendre de certains membres fondateurs sur le point de déposer un dossier d’agrément au niveau de la wilaya de Tlemcen.
Une association en cours de constitution comprenant près de 14 .000 membres va porter cette affaire devant les instances internationales pour exiger du Maroc une compensation. Nombre d’algériens spoliés ont lancé les procédures pour réclamer une indemnisation pour leurs biens et leurs terres agricoles laissés au Maroc. C’est ce que l’on vient d’apprendre de certains membres fondateurs sur le point de déposer un dossier d’agrément au niveau de la wilaya de Tlemcen.
Le ministère de l’Intérieur a également été saisi. Et comme il a été rapporté dans notre édition de jeudi dernier, il s’agit notamment de biens immobiliers et d’investissements agricoles. Cette action a été initiée à la suite dela visite effectuée par le Secrétaire d’Etat chargé de la communauté algérienne à l’étranger Halim Attallah le mois d’août dernier au Royaume du Maroc où il avait soulevé cette question d’indemnisation des ressortissants algériens surtout après la compensation matérielle dont ont bénéficié les ressortissants français.
D’autre part, les habitants de certaines localités situées sur la bande frontalière telles que Krouban dans la daïra de Béni- Boussaïd et de Ouled Mellouk dans la daïra de Maghnia veulent eux inclure leurs situations au cœur des négociations surtout que le Maroc cherche à modifier le tracé de la frontière en l’absence d’un bornage entre les deux pays.
Du temps de la colonisation française des barres de fer (jalons) ont été plantés à une profondeur supérieure à 10 mètres pour délimiter la frontière. Au milieu de la dernière décennie, les marocains ont lancé un projet de construction d’une route le long de la frontière algérienne visant à désenclaver la région et à lutter contre la contrebande. Ce projet était destiné en réalité à mettre l’Algérie devant le fait accompli pour mieux peser, par la suite dans les négociations. Ce projet de route qui devait englober de vastes portions du territoire algérien est mis à mal après l’intervention de la famille Bouhassoun dont les terrains en question lui appartiennent et sont en litige.
par Samih. B version française M-C.L
Echourouk Online, 20/09/
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