Il n’y a pas longtemps, nous parlions de la disparition forcée, de la torture, … en croyant sincèrement que ces pratiques sont révolues. Malgré tout, nous demandions une consolidation constitutionnelle et la ratification des conventions internationales afin de prévenir le retour, quoique accidentel, de telles pratiques.
Le 18 Septembre, un jeune marocain, Fodail Abrkane, est décédé suite à la torture qu’il a subit au commissariat de police (à Salé, Maroc, ndds). Des explications sur son cas et les circonstances de son décès sont disponible ici, ici et là en plus détaillé. Aujourd’hui, les conclusions de l’autopsie ordonnée par le parquet a confirmé la version de la famille, à savoir décès suite à coup mortel. Quelque soient les circonstances de son conflit avec la police, SA TORTURE ET SA MORT SONT CONDAMNABLES !! C’est pour cetteconclusion que ses anciens et nouveaux camarades de la jeunesse de l’USFP ont manifesté Vendredi. Ce même parti, ni sonorgane de presse arabophone, ne sont exprimés sur ce sujet alors que sa jeunesse et organe de presse francophonebouillonnent pour le sujet.
De toute manière, nous devons pousser pour qu’une enquête soit ouverte sur le sujet, que les responsables soient jugés et que l’Etat, en cas de confirmation dans un procès équitable de ce cas de torture mortelle, exprime publiquement ses excuses et se prononce sur comment prévenir de tels agissements ignobles. « La vie humaine est chère » dit l’adage marocain.
Mounir Ben Salah, 26/9/2010
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