Selon le directeur du Centre international de documentation de Barcelone en Espagne, Jordi Vaqueur, le contexte de l’Union pour la Méditerranée (UPM) doit être actualisé pour accompagner le développement qu’a connu cette région.
M. Vaqueur, qui a animé, hier, une conférence de presse à Alger, sous le thème «le changement du cadre institutionnel du partenariat euro-méditerranéen et ses implications », estime que l’initiative de construire une union des pays de la Méditerranée est «certes une chose positive mais pour faire avancer cette région et résoudre ses problèmes, le contexte de l’UPM et son cadre institutionnel doivent tenir compte des changements qu’a connus la région».
Dans son contexte actuel, dira-t-il, l’UPM «est une contribution et non un succès total pour la Méditerranée». Ainsi, estime le conférencier, au-delà des projets tels que l’université méditerranéenne, un plan solaire, les transports ou la lutte contre la pollution, des projets politiques doivent également suivre. L’UPM offre des opportunités mais il existe, selon l’intervenant, des réalités et des changements dont il faut tenir compte pour que ce projet réussisse. Par ailleurs, une union méditerranéenne, qui soit une initiative d’un pays européen, ne peut, estime M. Vaqueur, avoir du succès. La raison ? Le conférencier, qui a noté que l’Europe a perdu beaucoup de son poids dans le monde et en Méditerranée, déduit qu’un projet soutenu uniquement par l’Europe ne peut aboutir à de bons résultats. Le conférencier a annoncé, par ailleurs, que le deuxième sommet de l’UPM va se tenir en novembre prochain à Barcelone, en Espagne. Un sommet qui, de l’avis de l’intervenant, doit être celui de la consolidation du projet. S. A. (Le Soir d’Algérie, 28/9/2010)
Commentaire de Diaspora Saharaui :
Les affirmations du M. Vaqueur sont véridiques, mais il oublie un facteur important qui empêche l’UPM de tracer sa voie : les conflits du Sahara Occidental et du Proche Orient, où deux Etats voyous, le Maroc ety Israël, sévissent à l’aide de la complicité des pays européens et des Etats-Unis, c’est-à-dire, à l’aide du dénommée « monde démocratique«
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