Unanimes, les défenseurs des droits d’homme ont condamné avec vigeur la décision des autorités marocaines de refouler Kamel Jendoubi, président du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme sans aucun motif officiel.
Une décision qualifiée de non sens, et qui ne peut s’expliquer ,de leur point de vue ,que par la volonté de répondre positivement aux désiratas du régime Tunisien, dont Kamel Jendoubi est l’un des opposants les plus intransigeants.
Selon plusieurs associations de droits de l’Homme signataires d’un communiqué conjoint dénnoncant la décision de Rabat , tout laisse à croire que le gouvernement marocain a ainsi répondu aux injonctions du régime tunisien.
En tout cas ce n’est pas la premiére fois que Rabat répond favorablement a des requétes semblables.
Le gouvernement marocain a decidé ,en mai 2008, l’arret , sans fournir aucune explication, du journal d’information quotidien consacré a l’actualité du Maghreb que la chaine Aljazeera diffusait depuis la capitale du Maroc. Tunis aurait exprimé a Rabat son mécontement et desacord avec la couverture de la situation politique en Tunisie et surtout le passage reiteré sur Aljazeera de farouches opposants au régime du président Zain al abidin Ben Ali.
Tunis aurait exprimé a Rabat son mécontement et désaccord avec la couverture de la situation politique en Tunisie et surtout le passage reiteré sur Aljazeera de farouches opposants au régime du président Zain al abidin Ben Ali.
Jendoubi qui bénéficie de la double nationalité, française et tunisienne, devait participer à un séminaire organisé a Rabat par l’organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH) et recevoir avec d’autres militants de la région un hommage pour son engagement en faveur des droits humains.
Cet infatigable militant a du passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris. Pour ces ONG, cet incident prouve encore une fois l’existence de liens policiers entre les services de securité des pays de la région du Maghreb aux mépris des droits les plus fondamentaux. Indignés par cette décision injuste et injustifiée, ces militants des droits de lhomme appellant le gouvernement francais a intervenir de maniére pressante auprés des autorités marocaines et tunisiennes afin de cesser ces mesures d’intimidation et ont exhorté lunion europeene qui a accordé au Royaume du Maroc le statut avancé a exiger le respect de ses engagements notamment en matiére de droits humains.
Une réunion sur la situation des droits de l’Homme au Maroc doit avoir lieu prochainement entre la commission européene et les autorités marocaines .
Guinguinbali, 3/10/2010
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