Aujourd’hui, dans les rues de OUDJA et aux alentours de la frontière Algéro-Marocaine « Zouj B’ghal », des manifestations « spontanées » se sont produites en scandant des pancartes et exigeant la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été arrêté par la police Sahraoui, il y a de cela quelques jours (20 septembre) pour affaires d’espionnage.
Rappelons que ce personnage qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps et a fait « la une » des journaux Marocains était un fonctionnaire de la police Sahraoui dans les territoires libérés par le Polisario donc rien à voir avec l’Algérie et Tindouf.Sa fonction d’inspecteur général de police lui permettait de recueillir beaucoup d’informations qui les acheminait vers le Mekhzen dit-on.Ce dernier a été démasqué par ses pairs,des sources signalent que Ould Sidi Mouloud a été arrêté et incarcéré par le Front Polisario, en territoire Sahraoui pour affaires d’espionnage au profit du Mekhzen ce qui est un problème purement interne aux sahraouis.
Les Marocains soulignent que ce ex responsable de la police du « polisario » a soutenu la proposition d’autonomie marocaine, ce qui lui a valu cette arrestation lors son passage au poste frontière. Mais quelle frontière ?, Ils ajoutent « qu’il a fait parvenir une lettre au Conseil consultatif des droits de l’homme dans laquelle il exprime ses craintes de représailles. Aussi le CCDH a appelé les organisations internationales à assurer sa sécurité. ».
Et comme à l’accoutumé, les autorités Marocaines, au lieu de pointer le Polisario dans cette affaire d’arrestation d’ailleurs qui est une affaire interne aux Sahraouis, c’est l’Algérie donc, qui serait coupable en matière de liberté de mouvement et d’expression et de ce fait se trouve, pour eux, derrière cette manigance, et qui la considère également comme atteintes aux droits civiques de citoyens Marocains.Dernièrement, l’Algérie a réagi au sujet des accusations de Rabat liées à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, arrêté par le Front Polisario pour trahison en signalant que c’était une affaire interne au polisario et dans les « territoires libérés » de suroit.L’algérie a dénoncé cette campagne politico-médiatique avec pour prétexte l’arrestation de l’ex-inspecteur général de police du Polisario.
L’APS rapporte que « l’Algérie ne peut que s’étonner de constater leur instrumentalisation d’une affaire qui ne concerne que le Maroc et le Front Polisario.Et aujourd’hui l’on a tous vus sur les informations des JT Marocains, ces marches et manifestations pour la libération de ce Mustapha même au frontières de « ZOUDJ B’GHAL » , Il n’en restait que l’ouverture des barrières de la frontière pour qu’ils puissent venir à Maghnia.
Bel-Abbès Info, 4/10/2010
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