Dernier écart, tant sur le plan politique et diplomatique que sur le plan militaire et sécuritaire, Bamako ouvre ses portes au G8 les 14 et 15 octobre. La réunion, qualifiée de « groupe d’action anti-terroriste » créé dans le cadre du G8 se réunira à Bamako pour étudier le renforcement des capacités des pays du Sahel contre la menace terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Au risque de se mettre sur le dos Alger, qui depuis plus de vingt années, gère ses conflits avec les rebelles du nord pour remettre tout le monde sur la table des négociations, Bamako continue à ouvrir toutes grandes ses portes aux puissances étrangères pour gagner leur faveur et leur argent, tout en se complaisant dans son rôle hasardeux et sournois de « négociateur privilégié » des groupes de preneurs d’otages se réclamant d’Al Qaida au Maghreb.
Dernier écart, tant sur le plan politique et diplomatique que sur le plan militaire et sécuritaire, Bamako ouvre ses portes au G8 les 14 et 15 octobre. La réunion, qualifiée de « groupe d’action anti-terroriste » créé dans le cadre du G8 se réunira à Bamako pour étudier le renforcement des capacités des pays du Sahel contre la menace terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
C’est en tout cas ce qu’indique le Quai d’Orsay lundi, en précisant que la « France participera à la réunion du ‘Counter-terrorism action group’ à Bamako », a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. Ce groupe a été créé à l’initiative de la France durant la présidence française du G8 en 2003. Il vise « au renforcement des capacités des pays de la région à lutter contre le terrorisme », a expliqué le porte-parole. « La France plaide depuis longtemps pour un engagement accru de ceux-ci et un renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel », a précisé M. Valero.
Le Mali, qui est partie prenante des accords militaires de Tamanrasset, lesquels accords contraignent les pays membres, à savoir l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, à coordonner leurs efforts pour endiguer le fléau terroriste. Le Niger a déjà établi une base pour des militaires français, le Mali ouvre grandes ses portes à tout le monde, ou presque, alors que la Mauritanie s’est brusquement engagée dans une position critique envers Alger, tout en mettant ses troupes au service de la France. Ces revirements spectaculaires de la part des ces trois pays mettent le Sahel tout simplement…sur une poudrière.
Echourouk Online, 5/10/2010
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