Il s’agit de : Salek Elalaoui, Hammadi Hamdeity et Zoubeir Elgarhi blessés dimanche dernier par les forces marocaines et interpellés mardi après midi depuis l’hôpital militaire d’El Aaiun où ils étaient admis et depuis cette date ils étaient portés disparus, a souligné la même source.
Les deux premiers ont été différés à la prison d’El Aaiun (carcel negra), alors que le troisième (frère de Najem Elgarhi) a regagné l’hôpital militaire dans la même ville, sachant qu’il souffre des blessures graves au niveau du pied droit.
Mme Menna Hameidi, la mère du martyr Elgarhi Najem, avait relevé que son fils Zoubeir Elgarhi avait été brutalement torturé et ses dents cassées à l’intérieur de l’hôpital militaire.
Les trois jeunes sahraouis ont été blessés le 24 octobre dernier, lorsque l’armée a tiré sur la voiture qui les transportait en compagnie d’Ahmed Daoudi et Sidi Mohamed Laghdaf Elalaoui, près du camp de Gdeim Izik, (12 km) à l’Est d’el Aaiun occupée, pour apporter de la nourriture et de l’eau au camp.
Un mexicain, militant des droits humains qui se trouve sur place depuis l’installation de ce camp a indiqué vendredi dans une déclaration à la presse espagnole, que « les autorités d’occupation marocaines ont essayé d’extorquer des aveux des blessés, selon lesquels ils portaient des armes et ont ouvert le feu sur les forces marocaines, afin de justifier l’assassinat du martyr Algarhi Najem ». (SPS)
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