Paris, 17/11/SPS) Des associations françaises solidaires avec le peuple sahraoui et L’association des Sahraouis en France ont appelé mercredi à un nouveau rassemblement le samedi 20 novembre au parvis des droits de l’homme à la Place du Trocadéro à paris pour » dénoncer l’attitude du gouvernement français complice du Maroc » et qui empêche le Conseil de sécurité d’envoyer une mission d’enquête internationale au Sahara occidental.
Ces associations appellent en outre à l’arrêt de la répression et au respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Elles appellent également à libérer, aux journalistes et observateurs internationaux, l’accès des territoires occupés, à l’envoi d’une mission internationale d’enquête et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à l’organisation » rapide » du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
« Alors que les familles sahraouies enterrent leurs martyrs dans la douleur et la dignité, le déchaînement de violence des forces d’occupation se poursuit », soulignent ces associations dans leur appel.
« Les maisons sahraouies sont perquisitionnées et détruites, des centaines de Sahraouis sont arrêtés, tabassés et torturés. Le bilan des morts et des blessés, s’alourdit de jour en jour: des blessés meurent faute de soins, de nouveaux cadavres sont retrouvés et on compte des centaines disparus », ont-elles témoigné.
« Plus de 400 militants sahraouis sont détenus sans contact avec leurs familles, huit d’entre eux, dont Naâma Asfari, co-président du CORELSO, ont été déférés devant un tribunal militaire », rappellent ces associations.
« Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario regrettent profondément que la France, membre permanent du Conseil de sécurité et ayant droit de veto, s’oppose vigoureusement à la volonté manifeste exprimée par les autres membres du conseil en vue de l’envoi d’une commission internationale d’enquête » (à El-Aaiun), a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères M. Ould Salek.
Il a toutefois ajouté que le gouvernement sahraoui a « enregistré favorablement » la décision du Conseil de sécurité de « tenir une session spéciale pour connaître l’état de la situation au Sahara occidental suite aux violents assauts des troupes marocaines contre la population civile à Gdeim Izik et à la ville d’El-Aaiun et ce malgré l’opposition acharnée du Maroc et son allié français ». (SPS)
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