Bir Lehlu (territoires libérés), 21/11/2010 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a regretté que le chef du Gouvernement espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, ait occulté de mentionner « la grave situation à El Aaiun », dans la conférence de presse qu’il a donné lors de la clôture du sommet de l’OTAN, samedi à Lisbonne.
« Le Gouvernement sahraoui regrette profondément que le chef du Gouvernement espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, ait occulté de mentionner la grave situation dans ville sahraouie occupée, El Aaiun, qui a nécessité une session spécial du Conseil de sécurité, suite à l’assaut donné par les forces marocaines contre Gdeim Izik, à l’aube du 8 novembre 2010 », a souligné le Premier ministre sahraoui, Abdelakader Taleb Oumar, dans un communiqué parvenu à SPS.
Le Chef de l’exécutif sahraoui s’est montré également « surpris » par le fait que M. Zapatero n’ait pas réclamé « l’ouvrir d’une enquête internationale indépendante et urgente, de lever le siège imposé au territoire (sahraoui) et de permettre aux observateurs indépendants et aux médias d’y accéder, afin de sauver des vies humaines et de protéger les Sahraouis contre la politique de purification ethnique pratiquée par le Gouvernement marocain ».
Aussi, a-t-il regretté que M. Zapatero n’ait pas mentionner » le référendum d’autodétermination » du peuple sahraoui, et « le respect des droits humains », deux principes de base dont « le contournement ne participe nullement à la solution du conflit ».
Toutefois, M. Taleb Oumar a enregistré « l’importance du dialogue et des négociations » entre les belligérants soulignée par M. Zapatero dans sa conférence de presse, rappelant néanmoins la nécessité de « la clarification » dans ce sens, sachant que l’objectif des négociations, qui butte sur l’absence de la volonté politique du Gouvernement marocain, consiste à parvenir à une solution « durable » du conflit qui « garantie le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ». (SPS)
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