« C’est un problème régional dont les forces terrestres algériennes ont pris le leadership et les progrès qui ont été réalisés sont très impressionnants », a-t-il déclaré lors d’un point de presse clôturant deux jours de visite en Algérie.
A la tête de l’Africom depuis juin dernier, le général Hogg a insisté sur le fait que le combat anti-terroriste dans le Sahel était « une question régionale ».
L’approche régionale a été adoptée par les pays impliqués, a-t-il noté, en référence aux réunions qui se tiennent à Tamanrasset dans le sud algérien entre états-majors militaires des pays du Sahel et la décision d’établir à l’automne un centre régional du renseignement à Alger.
« Avec le leadership des forces armées algériennes et le travail qu’elles sont en train d’accomplir pour la coordination il y a eu progrès et cela demandera une approche régionale », a ajouté le général Hogg. « Il y a beaucoup à faire mais chacun comprendra que le terrorisme reste une menace pour nous tous ».
Evoquant le rôle des Etats-Unis, le patron de l’Africom a déclaré que les « soutien et aide sont basés sur une demande adressée par les pays souverains et ne portent que sur une base de formation », a-t-il souligné.
Dans un communiqué publié par l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, il est indiqué que le général Hogg s’est entretenu avec le conseiller du président Abdelaziz Bouteflika sur le terrorisme, le commandant des forces terrestres Ahcene Tafer, et avec le secrétaire général du ministère de la Défense le général Ahmed Senhadji. Les discussions ont porté sur « la coopération militaire et sécuritaire », selon la même source.
« Nous sommes ici pour une coopération et un partenariat continus et espérons dans la poursuite de cette relation avec les forces armées algériennes », a souligné ajouté le général américain.
Ennaharonlin, 6/12/2010
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