La conférence d’Alger "importante" pour les territoires non autonomes (Ould Salek)

Alger, 14/12/2010 (SPS) – La conférence internationale d’Alger sur la résolution 1514 de l’Onu relative à l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux est « importante » pour les territoires non autonomes inscrits à l’agenda des Nations unies, a affirmé mardi le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek.

« Cette conférence internationale est importante pour les 16 territoires non autonomes inscrits à l’agenda de la 4ème Commission de décolonisation des Nations unies », a déclaré M. Ould Salek à la presse en marge des travaux de la conférence.

Après avoir noté que les Nations unies « s’inscrivent toujours dans le processus de décolonisation », il a estimé que « dès le moment où il y a violation des principes contenus dans la résolution 1514 en Palestine, au Sahara Occidental et ailleurs, la paix et la sécurité internationales demeureront tributaires de la mise en oeuvre du principe d’autodétermination ».

« Le colonialisme étant un crime contre l’humanité », le ministre sahraoui a souligné qu »‘il est du devoir de la communauté internationale, de l’Onu et du Conseil de sécurité de faire appliquer les résolutions pertinentes » en la matière.

« Dans le cas du Sahara occidental, il est clair que la Maroc bloque le processus de décolonisation », a constaté M. Ould Salek qui a appelé la communauté internationale à oeuvrer pour le respect de la légalité internationale.

A une question relative aux attentes de la partie sahraouie quant aux pourparlers informels prévus entre le Maroc et le Front Polisario, il a indiqué que « les Sahraouis vont à cette réunion pour contribuer à la mise en oeuvre des résolutions des Nations unies ».

Il a ajouté que les Sahraouis dénoncent le « blocage par le Maroc du processus de décolonisation » et la « complicité » dont il jouit au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. M. Ould Salek a, d’autre part, salué la position de l’Algérie qui dit « haut et fort » que la communauté internationale « doit, plus que jamais, défendre le principe cardinal sur lequel est bâtie l’Onu et sa résolution 1514 », à savoir le droit des peuples à l’autodétermination.

« Au moment où l’Onu adoptait cette résolution, il y a 50 ans, le peuple algérien versait son sang pour la liberté », a-t-il rappelé, qualifiant la contribution algérienne à l’adoption de cette résolution d' »historique ».(SPS)

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