Dénoncé par la communauté internationale et après avoir refusé une enquête onusienne, le gouvernement marocain n’a pas trouvé de meilleur idée pour couvrir ses malfaits et chercher des excuses que d’envoyer une commission d’enquête constituée par des députés au parlement marocain pour enquêter sur le massacre de Gdeym Izik, le camp de toile installé par des citoyens sahraouis pour revendiquer leurs droits légitimes. Le rapport de la dite commission vient de voir la lumière.
N’étant pas un rapport d’une commission indépendante ou d’une organisation internationale des droits de l’homme reconnue, il n’y avait aucune chance que la vérité sorte à la lumière. Quiconque tente de juger ses actes est voué à l’échec et à l’injustice. Il ne saurait en effet faire preuve d’impartialité. Son contenu n’est ni plus ni moins qu’une insulte à l’intelligence des autres, parce qu’on ne peut être juge et partie à la fois.
Le makhzen cherche à créer un écran de fumée pour travestir la réalité, comme à son habitude. Quel résultat peut-on attendre dans un pays où tous les membres du gouvernement, les partis, la presse, se sont déjà prononcé pour condamner les sahraouis?
La commission est formée par des parlementaires qui ne jouissent d’aucune liberté d’action ou de jugement, élus par des méthodes corrompues et représentant des partis corrompus à la merci du gouvernement sous prétexte d’un prétendu « consensus pour le Sahara » qui traîne depuis plus de 35 ans. Des parlementaires qui pour leur immense majorité ne doivent leur place au sein de cette institution que parce qu’ils ont usé de passe-droits, de l’influence de l’argent et du soutien des autorités à divers niveaux.
Par conséquent, ces députés ne pourront produire qu’un rapport biaisé désignant quelques lampistes subalternes comme bouc émissaire de cette répression comme ce fut le cas lors de la terrible répression de Sidi Ifni en juin 2008.
La ressemblance dans la manière de traiter les deux soulèvements est étonnante :
– Les deux populations ont été accusées de lien avec le Polisario, alors qu’ils ne demandaient qu’un petit travail, un logement et une vie décente.
– Le rapport dédouane les forces de sécurité des faits graves s’étant déroulés à Sidi Ifni et à El Aaiun et notamment la violence gratuite, l’atteinte à la dignité des citoyens. Ces mêmes forces qui se sont comportées comme des commandos appuyés par des hélicoptères contre des citoyens qui ne demandaient que du travail et de la dignité.
– L’enquête de la commission a été précédée et accompagnée d’une vague d’arrestations sans précédent. A El Aaiun, deux mois après, continue la chasse à ceux que les autorités marocaines accusent de « meneurs de la révolte ».
N’étant pas un rapport d’une commission indépendante ou d’une organisation internationale des droits de l’homme reconnue, il n’y avait aucune chance que la vérité sorte à la lumière. Quiconque tente de juger ses actes est voué à l’échec et à l’injustice. Il ne saurait en effet faire preuve d’impartialité. Son contenu n’est ni plus ni moins qu’une insulte à l’intelligence des autres, parce qu’on ne peut être juge et partie à la fois.
Le makhzen cherche à créer un écran de fumée pour travestir la réalité, comme à son habitude. Quel résultat peut-on attendre dans un pays où tous les membres du gouvernement, les partis, la presse, se sont déjà prononcé pour condamner les sahraouis?
La commission est formée par des parlementaires qui ne jouissent d’aucune liberté d’action ou de jugement, élus par des méthodes corrompues et représentant des partis corrompus à la merci du gouvernement sous prétexte d’un prétendu « consensus pour le Sahara » qui traîne depuis plus de 35 ans. Des parlementaires qui pour leur immense majorité ne doivent leur place au sein de cette institution que parce qu’ils ont usé de passe-droits, de l’influence de l’argent et du soutien des autorités à divers niveaux.
Par conséquent, ces députés ne pourront produire qu’un rapport biaisé désignant quelques lampistes subalternes comme bouc émissaire de cette répression comme ce fut le cas lors de la terrible répression de Sidi Ifni en juin 2008.
La ressemblance dans la manière de traiter les deux soulèvements est étonnante :
– Les deux populations ont été accusées de lien avec le Polisario, alors qu’ils ne demandaient qu’un petit travail, un logement et une vie décente.
– Le rapport dédouane les forces de sécurité des faits graves s’étant déroulés à Sidi Ifni et à El Aaiun et notamment la violence gratuite, l’atteinte à la dignité des citoyens. Ces mêmes forces qui se sont comportées comme des commandos appuyés par des hélicoptères contre des citoyens qui ne demandaient que du travail et de la dignité.
– L’enquête de la commission a été précédée et accompagnée d’une vague d’arrestations sans précédent. A El Aaiun, deux mois après, continue la chasse à ceux que les autorités marocaines accusent de « meneurs de la révolte ».
Les courtisans du roi Mohamed VI n’ont pas oublié d’inclure dans leur rapport leur éternel recours : le terrorisme. Même les habitants de Sidi Ifni avaient été accusés, au début, de port et utilisation d’armes, ainsi que « d’agression contre les forces de l’ordre ».
Le gouvernement marocain n’a pas conçu ce rapport pour le présenter à la communauté internationale mais pour diaboliser les sahraouis aux yeux du peuple marocain pour maintenir celui-ci muselé et prêt à s’en prendre à ses frères sahraouis.
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