Le chagrin d’une mère sahraouie

« C’est un moment très difficile pour moi. Je suis déchirée. Je ne sais  quoi faire et j’ai besoin de réponses, je n’ai pas de forces ni d’appétit pour manger. Je ne sais que faire au milieu de ces problèmes, tout ce que je veux c’est juste une réponse au meurtre de mon mari, je veux seulement que justice soit faite « .

Ce sont les mots de la veuve Twalya Belkassem Mohamed Fadel, née en 1968 à El Aaiun, Sahara Occidental, résidante dans la même ville et sans emploi.

Ce sont les mots avec lesquels elle s’adresse aux organisations internationales pour l’aider à enquêter sur la mort de son époux M. Brahim Najem Daoudi, né en 1986 à Tan-Tan, le numéro de sa carte d’identité est JF Maroc 9072, père de deux enfants, le premier est né en 2004 et la deuxième en 2009, sans travail. 

Monsieur Brahim Daoudi qui a été arrêté le 08 novembre 2010, lors de l’opération d’assaut pour démanteler le camp de Gdeim Izik par les forces d’occupation marocaine,  a été trouvé mort le 13 novembre 2010 dans une morgue d’un hôpital de El Aaiún, par sa famille qui a confirmé qu’il est mort sous torture par l’armée marocaine.

« Les traces de la torture étaient clairement visibles dans toutes les parties de son corps et il semble qu’il était mort il y a deux ou trois jours », avait déclaré un parent de la victime dans une interview par téléphone accordée à SPS.

Mme Touelya Blekassem exige une enquête honnête et indépendante sur le meurtre de son époux M. Brahim Dawdi et fait appel à la communauté internationale à prendre conscience du meurtre de son mari et que justice soit faite pour punir les bourreaux qui ont assassiné son mari.

Source:TT.OO. m.a.m. et Sahara Today

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