« Le nœud du problème réside dans l’incapacité des Nations unies à appliquer ses décisions qui sont obligatoires, à travers le Conseil de sécurité », a indiqué Julia Olmi, cité par Radio Vaticano (RV), à propos de l’impasse actuelle dans laquelle se trouve la question du Sahara occidental.
« Il y a un gros problème, celui de la réforme des Nations unies, qui lui permette de mettre en œuvre ses propres décisions » sur une question donnée, a estimé Olmi, en allusion aux nombreuses résolutions onusiennes sur le conflit du Sahara occidental qui restent sans effet.
La militante et experte de la question sahraouie a approuvé l’idée selon laquelle « le blocage » de toute solution au problème du Sahara occidental aux Nations unies, découle de la « préservation d’intérêts ».
A ce propos, elle a estimé que l’impasse sert les parties qui ont « un intérêt » dans les territoires sahraouis, notamment l’exploitation et le contrôle des ressources naturelles, en citant le phosphate, la pêche, le pétrole et le gaz.
Ces ressources « bénéficient à l’Union européenne et à certains pays en particulier l’Espagne et la France, et cela se reflète au niveau politique », a-t-elle dit, précisant que les positions des unes et des autres se vérifient lors du vote de résolutions » au Conseil de sécurité.
Julia Olmi a qualifié de « miracle » le fait que des milliers de personnes (les réfugiés sahraouis) « vivent en exil dans un pays étranger depuis 35 ans », indiquant que « ces personnes qui ont des droits en tant qu’être humains, vivent dans des conditions précaires ».
Dans son commentaire, Radio Vaticano est revenue sur la dernière rencontre informelle près de New York, entre les dirigeants sahraouis et marocains, pour relever « l’impasse actuelle » dans laquelle sont confinées les négociations. C’est une « impasse qui dure depuis plus de 35 ans », estime RV, qualifiant le problème sahraoui d’un « des conflits les plus oubliés de l’histoire moderne ».(SPS)
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