Réagissant aux déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fahri, selon lesquelles, « la partie sahraouie aurait rejeté l’inclusion des droits de l’homme durant la dernière réunion de Malte », M. Beissat a précisé que les droits de l’homme « ne sont pas un sujet de négociation ni de marchandage politique ».
« De telles déclarations reflètent la mauvaise intention et l’absence d’une volonté politique » chez la partie marocaine dans la recherche d’une solution politique juste et durable devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a-t-il estimé.
« Si le MAE marocain prenait cette question au sérieux, il doit s’adresser au gouvernement de son pays pour libérer plus de 120 prisonniers politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc », a souligné le diplomate sahraoui.
M. Beissat a enfin insisté sur la nécessité de la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, appelant à ouvrir le territoire aux observateurs internationaux, aux organisations des droits humains, aux ONG et aux médias étrangers qui souhaitent se rendre pour s’enquérir de visu de la situation des droits de l’Homme qui prévaut dans ces territoires. (SPS)
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