AI estime que « l’inclusion de ce mécanisme représenterait une étape importante dans la lutte contre les violations des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis ».
La MINURSO a été mise en place depuis1991 pour surveiller le cessez de feu et organiser un référendum libre et équitable au Sahara occidental, mais contrairement à presque toutes les missions des Nations Unies déployés dans le monde, cette mission n’est pas dotée d’un mécanisme pour surveiller les droits de l’homme, rappelle-t-on
.
L’année dernière des membres du conseil du sécurité (CS) ont proposé l’inclusion d’un mécanisme de droit du l’homme au mandat de la Minurso, mais la France en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité s’est opposée à cette proposition.
Les protestations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient « reflètent l’importance de la promotion des droits de l’homme et la mise à terme de l’impunité », a souligné AI, ajoutant qu’ »un mécanisme de surveillance indépendant des droits de l’homme serait très bénéfique pour les habitants de la région et pour toutes les parties impliquées dans le conflit », conclut l’organisation internationale des droits de l’Homme.
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