Témoignage d’un islamiste, Abdelaziz Boukhlifi, condamné avant les attentats du 16 mai 2003 et qui explique comment il a été arrêté et torturé, physiquement par la DST, et psychologiquement par la BNPJ (Brigade nationale de police judiciaire) du commissariat Maârif de Casablanca, qui n’a pas hésité a ramener toute sa famille pour faire pression sur lui et le pousser à signer des aveux.
Ce détenu donne des noms de directeurs de prison dont les méthodes hors-la-loi seraient condamnées dans un Etat de droit, dont un certain Abdelati Belghazi, directeur de la prison de Salé, connu son extrême violence envers les prisonniers. Belghazi a reçu une promotion après que plusieurs ONG l’aient dénoncé pour la torture à laquelle il soumettait les prisonniers.
Ce prisonnier donne son nom et son n° d’écrou, c’est-dire son numéro d’identification de prisonnier. Et il parle à visage découvert.
Demain Online, 07/05/2011
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