L’ancien fonctionnaire des Nations unies a réaffirmé que « la question du Sahara occidental est une question de décolonisation conformément aux résolutions et recommandations de l’Organisation des Nations Unies », ajoutant que « plus de 100 résolutions ont été adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies Assemblée réaffirme le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance ».
Il a également dénoncé l’opposition du gouvernement français contre l’inclusion d’un mécanisme de surveillance des droits humains au sein du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), tout en notant un « changement positif » dans l’attitude de certains pays européens de la question du Sahara occidental, en particulier le Royaume-Uni et les pays scandinaves et appréciant les positions de soutien des pays d’Amérique latine et en Afrique.
Le Maroc continue de dresser des obstacles devant l’accomplissement de la MINURSO de sa tâche dans le territoire occupé du Sahara occidental, a précisé M.Bastagli, regrettant qu’elle soit la seule mission de l’ONU à ne pas être dotée d’une composante de surveillance des droits de l’homme.
Bastagli avait été nommé envoyé spécial, chef de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour la période allant de 2005 à 2006, rappelle-t-on. (SPS)
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