A l’initiative de l’AFASPA et de l’Appel des Cent pour la Paix
Dès 19 heures : accueil autour du bar et de l’expo de portraits photo d’Hervé De Willencourt : La guerre, l’exode , l’oubli
A 20 heures , projection du film: « Une République en exil » de Cheikh Djemaï,
puis débat animé par Michèle Decastère, secrétaire générale de l’AFASPA*
avec: Bachir Moutik représentant les familles de prisonniers
France Weil, avocate « Droit et liberté »
*AFASPA: Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples Africains
A l’heure du soulèvement de tout le Monde Arabe, certain pays sont étrangement passés sous silence. Le Maroc fait ainsi figure d’exception aux yeux des médias internationaux alors même que des manifestations historiques ont eu lieu et que la répression a encore une fois été très violente de la part des autorités marocaines.
Mais plus encore que le soulèvement de la population marocaine, c’est celui des Sahraouis qui est étouffé. Dans de récents entretiens à propos des événements dans les pays arabes, Noam Chomsky est revenu sur l’origine de cette révolte et a placé les protestations des Sahraouis en novembre dernier et la destruction du camp de protestation de Gdeim Izik par les forces paramilitaires marocaines, comme le point de départ de tous les soulèvements.
Depuis bientôt cinq mois, la résistance sahraouie est passée à une nouvelle étape et les manifestations se multiplient sur tout le territoire. Tout comme les voisins tunisiens, algériens, égyptiens et libyens, les opprime, qui ne leur laisse aucun accès au travail, au logement et à une vie décente. Mais plus encore qu’ailleurs, les Sahraouis protestent contre une autorité qui les gouverne injustement et illégalement. Dans la dernière colonie d’Afrique, les Sahraouis attendent encore 20 ans après le cessez-le-feu que le référendum promis soit enfin mis en place.
Et si les médias ont quelque peu parlé des événements de novembre au Sahara Occidental, les manifestations qui se poursuivent sont tout bonnement passées sous silence. Pourtant, à El Aaiun, à Dakhla, à Smara et dans toute la zone occupée, la résistance ne fléchie pas et continue sa lutte malgré la répression policière, militaire, et même les attaques par les colons marocains sur les civils sahraouis et leurs biens.
Source : Les Verts de Bagnolet, 09/05/2011
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