Rabat.- Le journaliste marocain Omar Radi vient d’envoyer un SOS depuis le siège de l’UMT de Rabat. « Urgent : là police nous jette des pierres depuis là rue. De grosses pierres. Là situation est tendue à l’intérieur de l’UMT« , écrit-il sur son mur Facebook.
Selon son message, la police aurait encerclé le siège de cette centrale syndicale dans la capitale du royaume et dans lequel se sont réfugiés des dizaines de jeunes militants du mouvement du 20 février. (Voir photo).
Depuis l’ouverture du festival Mawazine de Rabat, la créature de Mohamed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi, il y a une certaine nervosité sécuritaire. La militante féministe et fondateur du mouvement MALI, Ibtissame Betty Lachgar, a affirmé aujourd’hui qu’elle n’a pas pu manifester à Rabat. »Journée indescriptible ! De la pure science fiction à Rabat ! Impossible de manifester, les autorités dans tous les coins et recoins à intimider et violenter », écrit-elle sur son mur Facebook. Lachgar se trouve également bloquée au siège de l’UMT.
Le même scénario s’est reproduit dans plusieurs villes du Maroc, selon des témoignages recueillis par Demain. La police aurait eu des instructions précises pour empêcher les manifestants de s’organiser.
Ce qui se passe aujourd’hui à Rabat et le reste du Maroc est la réponse du berger marocain à la bergère américaine après le discours du président américain Barack Obama soutenant les manifestants arabes. Touche pas mon autocratie ! semblent dirent les autorités marocaines à leur « allié » américain.
Demain Online, 22/05/2011
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