Rabat (Maroc)– La police judiciaire de Casablanca a déféré devant le Parquet trois personnes accusées d’avoir suivi la voiture dans laquelle se trouvait le roi. Le Parquet a décidé de les poursuivre pour « exploitation d’influence supposée en vue d’obtenir un avantage » et d »escroquerie », avant de les placer sous mandat de dépôt à la cantrale d’Oukacha, à Casablanca ; avec ces trois personnes, le nombre d’arrestations pour les mêmes motifs se monte à 22. Le dernier cas concerne un chauffeur de taxi qui a poursuivi la voiture du roi, au point d’en gêner le mouvement, entraînant l’intervention d’un garde qui a été légèrement blessé. C’est cet incident qui aurait acéléré le limogeage du préfet de police de Casablanca et de son chef d’arrondissement d’Anfa et leur mutation, respectivement à Zagora et à Figuig. L’enquête a révélé que le chauffeur de taxi a eu recours à l’aide de cinq femmes disposées sur le trajet supposé du roi, afin de l’informer sur la position de la voiture royale. pour qu’il puisse l’approcher et remettre au souverain sa demande d’agrément de transport.
Une autre personne a été poursuivie pour tentative de corruption d’un agent de police afin qu’il le laisse passer les barrières de sécurité et d’approcher du roi. Le policier a refusé la somme de 200 DH qui lui était proposée, avant d’appréhender l’homme et de le livrer aux services de police compétents. Les autres personnes interpellées pour avoir suivi ou poursuivi la voiture royale se constituaient en groupes qui se partageait les rôles d’identification et de localisation de la voiture dans laquelle se trouvait le roi, ayant pris l’habitude, chaque ramadan, lors de la visite du souverain à Casablanca, de se livrer à cette activité. Une des personnes arrêtées bénéficiait déjà de trois agréments de transport remis aux membres de sa famille sous des noms différents.
Panoramaroc, 20/08/2011
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