Ces actions doivent, également, réaffirmer «la solidarité et la coopération avec la RASD (République arabe sahraouie démocratique) » ainsi que «l’élargissement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental) pour surveiller les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés et l’institution d’une commission indépendante pour vérifier ce qui s’est passé à Gdeim Izik entre octobre et novembre derniers et l’identification des personnes arrêtées et les conditions de leur incarcération», a-t-on ajouté. Le camp de Gdeim Izik, près d’El Ayoun où des milliers de Sahraouis s’étaient rassemblés pour revendiquer leurs droits, notamment à l’autodétermination, a été violemment démantelé, pour rappel le 8 novembre 2010 par les forces marocaines qui ont fait des dizaines de victimes sahraouies.
Les conférenciers ont appelé le Maroc «au respect du Droit international, à interdire l’exploitation des ressources naturelles sahraouies et des conventions internationales, dont la Convention de Genève». Les conférenciers se sont engagés à poursuivre la solidarité et la coopération avec le peuple sahraoui, notamment en soutenant des projets de formation professionnelle destinés aux jeunes et aux femmes sahraouis. Ils ont également dénoncé «le silence qui entoure les violations massives des droits humains dans les territoires occupés », invitant «les médias à une information et une communication efficaces autour de la question du Sahara occidental afin de contrer la désinformation et le black-out imposés par le Maroc sur la situation dans les territoires occupés».
Les participants ont appelé «le Royaume du Maroc à libérer les prisonniers politiques sahraouis, mettre fin aux violations des droits des populations civiles sahraouies et garantir leur droit à l’expression, à la réunion et l’association, conformément au Droit international». Ils ont, dans ce cadre, plaidé pour «la libre circulation au Sahara occidental des observateurs internationaux indépendants, des médias et organisations humanitaires», demandant «au gouvernement italien de solliciter l’Union européenne, pour suivre la situation des droits humains au Sahara occidental, par l’envoi de missions périodiques sur le terrain».
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