Le ras-le-bol de la communauté internationale a été clairement exprimé par le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, lors de sa visite de travail en Algérie.
Dans une interview accordée au quotidien algérien El Khabar et en réponse à une question sur la positioon de la Grande-Bretagne sur le conflit du Sahara Occidental et les moyens de le régler, M. Hague a déclaré que » le statu quo dans le conflit du Sahara Occidentale à des effets négatifs sur toute la région. Il entrave l’établissement d’une coopération régionale efficace. Je soutiens les efforts de l’ONU pour trouver une issue à satisfaire les deux parties et qui assure le droit d’autodétermination pour le peuple sahraoui. J’espère que ces efforts aboutissent au règlement de ce conflit qui a duré plus longtemps qu’il en fallait. Pour ce qui est du printemps arabe, nous avons insisté avec l’UE pour soutenir dans le cadre de la nouvelle politique de voisinage européenne la réalisation d’une intégration économique avec les pays de l’Afrique du nord ».
Dans une autre interview publiée aujourd’hui par le journal Liberté, le député européen Pier Antonio PANZERI, a rappelé que le conflit qui oppose la RASD au Maroc est un « un problème n’a pas été résolu depuis de longues décennies. Il faut donc pousser à la reprise des négociations et faire en sorte que les Nations unies puissent obtenir des résultats positifs. Le Parlement européen est prêt à faire en sorte que la question du Sahara occidental soit abordée pour enregistrer des pas positifs en vue de résoudre ce problème. Il s’agit d’un thème sur lequel nous sommes très intéressés et sur lequel nous nous concentrerons lors de notre visite au début du mois de novembre. Du reste, en tant que président de la Délégation Maghreb, je ne m’arrêterai pas à Alger, puisque j’irai également à Tindouf ».
Pour sa part, la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté le 10 octobre une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Rappelant les réunions formelles et informelles qui ont eu lieu entre le Front Polisario et le Maroc depuis 2007, la résolution « invite toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres », réaffirmant « la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental ».
La mission de l’UE a affirmé, avant le vote de la résolution sur le Sahara occidental dans le cadre de la commission de décolonisation à New York, encourager les deux parties à oeuvre r à parvenir à cette solution dans le cadre des Nations unies, exprimant par la même son soutien aux efforts de Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies.
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