Les représentants d’institutions et d’ONG étrangères prenant part à une conférence à Alger sur la résistance du peuple sahraoui ont indiqué dimanche qu’ils n’envisageaient pas de quitter les camps sahraouis d’Algérie où avaient été enlevés trois Européens, selon l’agence de presse APS.
«Nous n’allons pas de céder, nous allons rester dans les camps sahraouis pour apporter toutes notre solidarité. Le terrorisme ne nous fait pas peur», a notamment déclaré le président de l’association italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, Fabio Campioli. D’autres participants ont affirmé au dernier jour de cette conférence internationale intitulée «Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui», qu’il s’agissait d’un «acte de résistance» de leur part à l’occupation «illégale» du du Sahara occidental par le Maroc, a précisé la même source.
Trois coopérants, deux Espagnols -femme et homme- et une Italienne ont été enlevés dimanche dernier à Rabuni, près de Tindouf (sud-ouest algérien), par la branche maghrébine d’Al-Qaïda (Aqmi) selon le Front Polisario.Ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental a été annexé en 1975 par le Maroc et de nombreux coopérants espagnols travaillent dans les camps sahraouis.
La conférence internationale d’Alger a regroupé samedi et dimanche une centaine de représentants d’institutions et d’ONG européennes, américaines, africaines et asiatiques, ainsi que des personnalités politiques, universitaires et des intellectuels.
Les Débats, 31/10/2011
Be the first to comment