API de Google Maps : des requêtes désormais payantes

Google impose désormais une restriction à 25.000 chargements par jour via l’API de Google Maps. Au-delà, il faudra s’acquitter de 4 dollars par 1.000 
requêtes supplémentaires, ou acquérir une licence Maps API Premier, dont le prix démarre à 10.000 dollars par an. Google l’avait annoncé dès avril dernier : à compter du 1er octobre de nouvelles restrictions s’appliqueraient aux sites exploitant l’API Google Maps. 
Dans un billet publié le 26 octobre, Google rappelle les règles désormais en vigueur. Ainsi, les sites Internet ne pourront plus générer que 25.000 requêtes par jour. 25.000 chargements par jour, et pas plus 
La firme de Mountain View justifie sa nouvelle politique par la nécessité d’assurer la continuité du service, dans un contexte d’adoption croissante. « En introduisant ces limites, nous nous assurons que Google puisse continuer d’offrir gratuitement l’API Maps à une vaste majorité de développeurs » Si ces quotas venaient à être dépassés, l’accès au service Google Maps ne sera cependant pas coupé veut rassurer Google. Le temps en tout cas pour les développeurs et éditeurs de sites d’évaluer leur usage et de trancher. Trancher si oui ou non ils souhaitent, pour conserver Maps, opter pour une utilisation payante de l’application. En effet, désormais, les sites excédant les 25.000 requêtes (un simple affichage d’une carte Google Maps dans une page Web visitée par l’internaute compte comme un chargement) devront s’acquitter de 4 dollars par 1.000 chargements supplémentaires (pour l’API V3, et 10 dollars pour JS Maps API v2). 
Mauvaise nouvelle pour les sites à fort trafic Outre cette facturation, Google propose l’achat d’une licence « Maps API Premier license ». Celle-ci apporte des fonctionnalités supplémentaires. Le prix de la licence n’est en revanche pas indolore selon The Register. Le coût d’entrée est en effet de 10.000 dollars 
par an. Il est toutefois majoré en fonction du nombre de visiteurs du site. De quoi faire de Google Maps un centre de dépenses non négligeable pour les sites à forte audience. 
Nos confrères rappellent qu’il est toutefois possible d’embarquer dans des pages une carte Google Maps sans recourir à l’API. Or rien n’indique pour le moment que ce mode d’utilisation soit lui aussi soumis aux dernières restrictions. 
Le Jeune Indépendant, 31/10/2011

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