Des vidéos récentes prouvent qu’Aqmi a participé à la guerre en Libye

L’AILE ULTRA DES REBELLES SOUHAITE ÉTENDRE LA SÉDITION À L’ALGÉRIE ET AU MAROC
Pour ceux qui doutaient, encore, de la présence discrète, mais forte, des éléments d’Aqmi en Libye, il y a des images qui ne trompent pas, parce qu’elles viennent, justement, de Libye et ont été postées sur plusieurs sites djihadistes proches d’Al-Qaïda. Sur la plus nette de ces vidéos, on peut lire le nom du «Bataillon des partisans d’Al- Qaïda au Maghreb»
. La ville n’est pas mentionnée, mais au vu de ses abords, on pencherait pour Tripoli, Syrte ou Ras-Lanouf, une ville de la côte, dans tous les cas. Au début de l’insurrection, Kadhafi avait bel et bien parlé de la présence d’Al-Qaïda aux côtés des Benghazis, mais l’Otan, comme l’ONU, Paris, Washington et Londres, avaient fait fi des ses mises en garde, du fait que, même si les accusations de Kadhafi étaient réelles, il y avait convergences d’intérêts. 
À plusieurs reprises, Abdelhakim Belhaj, le «Abou Abdellah Es-Sadik» du Groupe islamique combattant libyen, assurait les capitales occidentales que les rangs des rebelles n’étaient constitués d’aucun membre d’Aqmi. Finalement, il s’est appuyé sur tous les djihadistes pro-Qaïda, pro-Aqmi, anciens détenus de Guantanamo, anciens d’Afghanistan et d’Irak, pour faire chuter Kadhafi, prendre les commandes de Tripoli et instaurer la république islamique en Libye. 
Les vidéos mises en ligne, tout comme les photos prises, lors de la prise des grandes villes côtières ne trompent pas. Elles constituent la preuve, signée par la main des auteurs de la rébellion, que les éléments d’Aqmi ont participé à la guerre en Libye. Cette présence explique, d’ailleurs, la disparition des réserves d’armes des casernes des loyalistes, comme elle explique le convoiement d’un véritable arsenal de guerre vers les fiefs terroristes au Sahel.
Fayçal Oukaci
Le Courrier d’Algérie, 1/11/2011

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